Alonso sonne la révolte trop tard ?
Un mauvais arrêt aux stands, et cest la septième victoire de la saison de Sebastian Vettel qui sest envolée. Le champion du monde allemand a bien cru pouvoir parachever son cavalier seul par un nouveau succès avant de voir ses chances disparaitre. La faute à un écrou mal vissé, lui faisant perdre de précieuses secondes lors de son dernier arrêt. Pourtant, lerreur des mécaniciens de Red Bull ne doit pas dévaloriser le formidable succès de Fernando Alonso. La troisième victoire, seulement, dune « non Red Bull » cette année. Au volant de sa Ferrari, il a rivalisé tout le weekend avec la RB7 afin de décrocher la 27e victoire de sa carrière. Dabord en se plaçant à 117 millièmes de la pole position, puis en réalisant le meilleur tour en course, enfin : en simposant à Silverstone, sur un tracé jugé peu propice à sa monoplace rutilante. « Nous avions assurément mis une croix rouge sur cette course, reconnait lancien pilote Renault et McLaren. Nous savions que ce ne serait pas un GP facile pour nous, les caractéristiques des virages et le revêtement n'ayant jamais été notre point fort. Nous savions que Silverstone, comme Barcelone, serait compliqué pour nous. » Et pourtant Le coup de pouce que lui a offert le destin est une juste récompense pour ce formidable attaquant qui vient de signer une victoire et deux deuxièmes places lors des quatre dernières manches de championnat.
Alonso : « Chaque course comme la dernière »
Troisième au classement des pilotes, avec 92 points de retard sur Sebastian Vettel (soit quasiment 4 victoires) la tâche parait impossible. Mais souvenons-nous Lannée dernière, à la même période calendaire, le fougueux espagnol avait sonné la révolte, alors que Mark Webber dominait le championnat. Peu dobservateurs croyaient possible le retour de la marque au cheval cabré avant une remonté sensationnelle lors du second acte de la saison. Alonso, pour sa première saison chez Ferrari, avait échoué lors de la dernière course, la faute à une mauvaise stratégie de course.
Une fois nest pas coutume, cest au mois de juillet que lIbère lance son contre-la-montre. Mais à dix courses du terme du championnat, il se fait peu dillusion pour un possible titre. « Nous savons que l'écart est trop énorme avec Sebastian (Vettel). D'autant qu'il finit à chaque fois 1er ou 2e. Nous devons juste apprécier chaque week-end. Essayer de gagner à chaque fois, être agressif au départ, lors des arrêts aux stands. Nous devons faire comme si chaque course était la dernière. Il n'y a pas de temps pour penser à autre chose." Pas le temps cest vrai, la 10e manche de la saison débute le 24 juillet, à Hockenheim. Lannée dernière, il sy était imposé, devant Felipe Massa. Le début dune superbe remontée. Bis repetita ?
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