Alonso: "Je ne sais pas ce qui s'est passé"
Quels sont vos sentiments après ce doublé de Ferrari ?
- "Nous méritons ce résultat. Aucun point ou presque pour Felipe et moi à Valence et Silverstone avec une voiture compétitive pour différentes raisons, beaucoup de malchance. Nous sommes venus ici avec quelques améliorations de la voiture, certaines nouvelles pièces, qui ont l'air de très bien fonctionner. Gagner une course est toujours spécial, mais le faire pour Ferrari l'est encore plus."
Serez-vous au même niveau dimanche prochain à Budapest ?
- "Oui, je crois. Je ne vois aucune raison d'être pessimiste en Hongrie. La voiture était compétitive à Valence et Silverstone, encore plus ici, donc le tableau sera le même dans huit jours. La compétition sera très forte avec Red Bull et McLaren. Mais au moins, nous serons dans la bataille. Il y a eu certaines courses cette année où nous étions très proches de Renault et Mercedes, mais très loin de Red Bull et McLaren."
Votre manoeuvre sur Felipe, qui a permis votre victoire à Hockenheim, n'a pas eu l'air très risquée ...
- "Je ne sais pas ce qui s'est passé. Mais à la sortie du virage 6, j'ai vu Felipe un peu lent et j'ai essayé de le doubler. Il faut saisir chaque opportunité car c'est un circuit où il est très difficile de dépasser. Et on n'a qu'une chance dans le virage 6. Là, j'étais assez proche pour essayer, donc j'ai doublé l'autre voiture. Après, il restait 15 ou 20 tours jusqu'à l'arrivée."
Certaines personnes parlent déjà d'une victoire volée, qu'en pensez-vous ?
- "J'étais compétitif depuis vendredi. Je l'étais vraiment, en première position (de la deuxième séance d'essais libres). J'ai fini 2e en qualifications pour 12 centimètres (l'équivalent des 2/1000e que Vettel, l'auteur de la pole, avait d'avance sur lui). Et dimanche, j'ai réalisé le meilleur temps en course. Au final, je ne pense pas avoir été très lent ce week-end."
Vous parlez souvent d'améliorer la qualité du spectacle pour les spectateurs. N'avez-vous pas fait le contraire dimanche ?
- "Nous essayons toujours de faire un bon show. Mais nous travaillons pour des sociétés, pour des écuries. Nous avons vu cette année des crashes entre partenaires (celui de Webber et Vettel en Turquie, NDLR) et la perte de 43 points par l'écurie. Aujourd'hui, Ferrari a 43 points dans la poche. C'est pour cela que nous sommes ici."
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