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Dakar 2022 : la question du maintien du rallye-raid "ne se pose pas" aujourd'hui assure son directeur David Castera

Le directeur du Dakar l'a annoncé au micro de francetvsport, vendredi.

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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David Castera s'est montré ferme au micro de Francetvsport, vendredi. (FRANCETVSPORT)

Le patron du Dakar s'est confié au micro de francetvsport, vendredi 7 janvier. David Castera s'est notamment exprimé à propos de l'explosion survenue sur une voiture d'assistance, le 30 décembre, qui a sérieusement blessé Philippe Boutron. Il est également revenu sur les propos du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, vendredi matin. Un entretien à retrouver en vidéo dans l'émission "Dakar", vendredi à 19h45, sur France 4.

Francetvsport : Ce matin, le ministre des Affaires étrangères a annoncé que la question du maintien du Dakar se posait. Cette question se pose-t-elle aussi pour l'organisateur ?

David Castera : À la date d'ajourd'hui, elle ne se pose pas, tout simplement car il n'y a pas d'éléments supplémentaires. Comme le dit l'entourage du ministre, la question est de savoir ce qui s'est passé le 30 (décembre). C'est à celle-là qu'on doit répondre, pour la famille de Philippe (Boutron) et Philippe lui-même. Nous avons mis en place beaucoup de mesures de sécurité supplémentaires grâce aux autorités saoudiennes. On peut le voir autour du bivouac, sur le départ et dans les arrivées, pour garder une sécurité optimale.

Vous êtes encore en contrat avec l'Arabie saoudite pour deux ans. Cela vous contrarie pour l'année prochaine ?

Avec tous ces éléments, c'est vrai qu'on se pose des questions, toujours. Pour le moment, tant qu'on n'a pas les réponses, il faut attendre un petit peu. On va déjà finir ce rallye, et ensuite on verra pour la suite.

"J'ai eu Philippe au téléphone il y a deux jours. Il est incroyable, il avait un moral... Il m'a bluffé"

S'il s'agit d'un attentat, quel sentiment vous procure le fait que vos pilotes et votre course soient visés par une attaque ?

C'est beaucoup de tristesse. J'ai eu Philippe au téléphone il y a deux jours. Il est incroyable, il avait un moral... Il m'a bluffé. On organise du sport, on est là pour se faire plaisir et vivre nos passions. Pas pour être victimes d'un attentat si c'en est un. C'est une tristesse très profonde. Aujourd'hui, on pense surtout à lui.

Dans quel état d'esprit allez-vous entamer cette deuxième semaine ?

On va essayer de garder le moral et de se battre pour que le sport prime sur le reste.

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