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C'est le Pérou !

La nouveauté du prochain Dakar tient en un mot, ou plutôt en un pays: Pérou. Les autorités de Lima ont insisté lors de la présentation de l'épreuve mardi à Paris, sur le point fort de cette édition 2012 que constitue l'incursion en terre péruvienne, un pays unique et fascinant qui proposera son lot de difficultés dans les derniers jours du rallye.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Francisco Boza Dibos président de l'Institut des Sports du Pérou

Francisco Boza Dibos, président de l'Institut des Sports du Pérou, a dit toute sa satisfaction et sa fierté de voir son pays intégrer la grande famille du Dakar, considérée désormais comme une institution. "Notre pays est déjà très présent dans votre langue et votre imaginaire" a-t-il argumenté en Français. "Ne dit-on pas, ce n'est pas le Pérou ?". Et pour ce qui est de cette circonstance sportive, en l'occurrence, ce sera vraiment le Pérou. Avec une incursion du rallye dans de très beaux territoires jusqu'alors inexploités, et qui offriront aux concurrents une occasion de se mesurer sur des espaces de dunes et de sable labyrinthiques.

Au-delà de la dimension sportive, il s'agit pour ce pays du littoral Pacifique, de marier l'histoire très explicite et très forte du continent amérindien, du pays des Incas et du Machupicchu, avec la modernité à travers un évènement planétaire. Pour le Pérou, entrer dans l'aventure du Dakar, c'est entrer dans l'univers du sport de masse, de rencontre le succès populaire, avec une vision à la fois humaine et économique, afin de placer sous le feu des projecteurs des paysages étonnants, qui font de ce pays une passerelle entre l'histoire et le présent. D'ailleurs, Lima a beaucoup insisté pour accueillir l'arrivée triomphale de la compétition, sur la célèbre Place d'Armes, inscrite au patrimoine de l'UNESCO. Auparavant, les concurrents devront se confronter aux particularités du parcours, avec un désert qui rappellera les belles heures des difficultés mauritaniennes, lorsque le Dakar puisait aux sources de l'Afrique.

La volonté du Pérou d'accueillir le Dakar, pour mêler l'aspect contemporain d'un pays en développement, à la culture historique, a rencontré aussi la volonté des organisateurs de trouver d'autres terrains de jeu pour la compétition, et d'ajouter un peu de piment aux épreuves spéciales. Cela promet quatre étapes très relevées et un final haut en couleurs à Lima. Décidément, le Dakar ne manque pas de ressources.             

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