Julien Vedani, atteint de sclérose en plaques, poursuit son rêve d'un jour gravir le Kilimandjaro, le sommet de l'Afrique. Il s'entraîne sur le Pic du midi (Hautes-Pyrénées), à 10 000 kilomètres de son objectif. Sa maladie lui cause des problèmes de motricité, d'équilibre, et de fatigue. Alors que ce défi lui semblait insurmontable, à force de persévérance, il semble bientôt pouvoir le toucher du doigt."J'ai juste envie de tabasser ma maladie""J'ai juste envie de tabasser ma maladie", confie-t-il lors d'une séance d'entraînement avec ses amis. Ils l'aident depuis deux ans à marcher à l'aide d'une perche, pour son équilibre, et en l'accompagnant lors de ses nombreuses pauses. Pour les montées les plus ardues, Julien Vedani compte sur la technologie : un exosquelette qui amplifie ses mouvements afin de pouvoir supporter les 6 000 mètres de dénivelé. La machine l'aide, mais lui est épuisé, au bout de dix minutes, il doit s'arrêter : il tient à peine debout. Mais son "urgence de vivre" le motive toujours plus malgré les difficultés.