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Pour Sebastian Coe, le report a évité une "tourmente mentale" aux athlètes

Sebastien Coe, président de la fédération internationale d'athlétisme, est revenu sur la décision du report des Jeux olympiques de Tokyo à 2020. Un choix inévitable pour éviter une "tourmente mentale" aux athlètes.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (VALERY HACHE / AFP)

Le président de la Fédération internationale d'athlétisme, le Britannique Sebastian Coe, a affirmé dimanche que la décision de reporter les Jeux olympiques de Tokyo d'un an, à 2021, en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, a épargné aux athlètes une "tourmente mentale".

Des risques trop grands pour les athlètes

"Nous ne voulions pas que les athlètes se retrouvent dans une position où ils allaient à l'encontre des conseils de leur gouvernement, peut-être même qu'ils enfreignent la loi, a déclaré Coe à la radio britannique TalkSport. Et bien sûr, dans leur esprit, il y avait toujours cette préoccupation, ce n'était pas seulement leur propre programme d'entraînement, mais ils couraient le risque de s'infecter eux-mêmes, leurs familles, leurs enfants, leurs grands-parents ou leurs parents, et nous voulions juste les sortir de cette tourmente mentale aussi vite que possible", a indiqué l'ancien patron du comité d'organisation des Jeux de Londres 2012.

Un report inévitable

Les Jeux 2020 devaient se tenir au Japon à partir du 24 juillet, mais ils ont été repoussés mardi à 2021 suite à un accord intervenu entre le président du Comité international olympique, Thomas Bach, et le Premier ministre japonais, Shinzo Abe. L'ancien double champion olympique du 1500 m a soutenu cette décision et a déclaré que les concurrents auraient été placés dans une position impossible si l'événement avait eu lieu.

Selon lui, ils auraient été tentés de continuer à s'entraîner malgré le fait qu'une grande partie du monde soità l'arrêt en raison de la pandémie."Nous ne sommes pas différents des autres, mais je pense que nous venons de conclure que le sport, à cette occasion, devait passer au second plan", a conclu le président de World Athletics.

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