Les mondiaux d'athlétisme s'ouvrent ce vendredi à Pékin, ville où l'air est trois fois plus pollué qu'à Paris.
La capitale chinoise fait tout pour prouver qu'elle fait des efforts en matière d'environnements. L'air de ville est trois fois plus pollué qu'à Paris, pourtant c'est bien ici que les athlètes du monde entier vont d'affronter. Pour beaucoup d'entre eux, ces conditions ne changent rien à la compétition. "Quand il s'agit d'un tel événement nous ne pouvons rien y faire, nous devons quand même courir dans ces conditions, peu importe qu'il fasse chaud, que l'air soit pollué, cela fait parti de la compétition", explique Wilson Kipsang, un athlète kényan.
Soupçons de dopage
La pollution n'est pas la seule ombre qui plane sur les mondiaux d'athlétisme. Le mois dernier une enquête menée conjointement par des journalistes allemands et anglais faisait sensation. Sur 5 000 athlètes testés entre 2001 et 2012, 800 pourraient être dopés. Malgré les polémiques qui entourent ces mondiaux, c'est bien le sport qui reviendra au centre des débats dès samedi, avec un marathon que chacun espère propre du côté des coureurs comme du côté de l'atmosphère.
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