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Mondiaux d'athlétisme : plusieurs athlètes touchés par une épidémie de gastro-entérite

L'Agence publique de santé (PHE) a fait état d'une trentaine de cas de gastro-entérite.

Article rédigé par franceinfo
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Le Botswanien Isaac Makwala participe aux Mondiaux d'athlétisme, à Londres (Royaume-Uni), le 5 août 2017. (JEWEL SAMAD / AFP)

Dans la 5e série du 200 m, lundi 7 août, le couloir du Botswanien Isaac Makwala est resté vide. Pour "raison médicale", a communiqué la Fédération internationale d'athlétisme. Sur Facebook, il explique : "Je souffre apparemment d'une intoxication alimentaire, qui a affecté plusieurs athlètes."

Il n'est en effet pas le seul à avoir évoqué une intoxication alimentaire. Mardi 8 août, l'Agence publique de santé (PHE) a fait état d'une trentaine de cas de gastro-entérite. Le Belge Kévin Borlée est ainsi tombé malade "quelques heures après son élimination en demi-finale du 400 m", indique Le Soir. "Les responsables de l’équipe ont été acheter des gels désinfectants qu’ils ont distribués à tous les athlètes en leur recommandant de se frotter régulièrement les mains", a raconté le père de l'athlète au journal belge.

Le Canadien Aaron Brown a également expliqué avoir passé "la journée dans [sa] chambre, dans le noir, comme un vampire". "Ça m’a frappé en pleine nuit, je ne pouvais dormir, j’avais des maux d’estomac", a-t-il décrit au site Le Devoir. Sept autres Canadiens sont aussi tombés malades.

D'après L'Equipe, "le spécialiste irlandais du 400m haies Thomas Barr, victime du virus, a déclaré forfait pour les demi-finales, lundi". "Mon année entière a été concentrée sur les Mondiaux. Ne pas être en capacité d'y aller et de participer pour représenter l'Irlande est plus de décevant", a-t-il déclaré, ses propos rapportés par la BBC (en anglais)

Des pensionnaires d'un même hôtel

Le lien entre tous ces athlètes ? Un hôtel. "Les organisateurs des Championnats du monde de Londres ont précisé [qu'il s'agissait de] plusieurs pensionnaires d'un même hôtel", raconte L'Equipe. Il s'agirait du Tower Hotel, situé près du Tower Bridge, dans le centre de Londres. L'établissement a immédiatement réagi, affirmant avoir cherché l'origine de la maladie. "Nous confirmons que l'hôtel n'en est pas la source", ont écrit ses responsables, comme le rapporte, sur Twitter, un journaliste de la BBC.

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