Témoignage Anaïs Quemener, marathonienne et autrice d'un livre sur son combat contre le cancer : "J'ai surtout voulu écrire pour partager mon histoire et aider d'autres personnes"

Invitée du "Club info" de franceinfo, Anaïs Quemener se confie sur son combat contre le cancer du sein et sur ses prochains objectifs sportifs.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Anais Quemener au Stade de France, le 23 octobre 2023. (STADION-ACTU / MAXPPP)

"J'ai surtout voulu écrire ce livre pour partager mon histoire et aider d'autres personnes", confie dimanche 21 avril dans le "Club info" de franceinfo Anaïs Quemener, marathonienne et autrice de Tout ce que je voulais c’était courir, paru le 3 avril 2024 chez Flammarion. Anaïs Quemener, 33 ans, a appris à l'âge de 24 ans qu'elle avait un cancer de sein et n'a jamais arrêté le sport. 

"J'ai continué à courir après chaque chimiothérapie, pendant la radiothérapie et rapidement après mes opérations dès que je pouvais reprendre le sport", explique la marathonienne qui l'assure : "Ça m'a fait énormément de bien". Elle parle du sport comme d'une "thérapie", d'un "moment d'évasion" où elle avait "l'impression d'être la 'Anaïs' d'avant qui n'était pas malade"

Après les traitements, Anaïs Quemener a gagné les championnats de France de marathon. Un exploit qu'elle considère comme "une revanche". "Mon objectif - au-delà de guérir - c'était de retrouver mon niveau d'avant parce que j'ai toujours été passionnée de sport et de course à pied. Ma victoire un an après mon cancer sur le marathon de Tours c'était une vraie revanche sur le cancer", explique-t-elle.

Dans son livre, elle parle également de ceux qui l'ont soutenue comme son père qui est également son entraîneur : "C'est important de parler d'eux, parce qu'on parle trop peu souvent des aidants alors que ça fait aussi partie du traitement."

En 2023, Anaïs Quemener a été la première Française du marathon de Berlin qu'elle a couru en 2 heures 29 minutes et 1 seconde. En février, elle termine le marathon de Séville en 2 heures 28 minutes et 43 secondes. La sportive rêve désormais de participer un jour aux Jeux olympiques, "pourquoi pas pour 2028 ?", sourit-elle.

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