: Vidéo "C'est plus qu'une simple course à pied" : pourquoi le marathon de Paris fait rêver les coureurs
Pour comprendre ce qui fait la particularité du marathon de Paris, franceinfo a interrogé Gilles Dumas, président de Sportlab, une agence de marketing sportif.
Dimanche 8 avril, quelque 55 000 coureurs vont se masser sur la ligne de départ du marathon de Paris. Ils vont s'élancer pour une épreuve d'endurance de 42,195 km. Les marathoniens les plus aguerris espèrent finir la course en moins de quatre heures. Les champions rêvent eux de passer sous la barre symbolique des deux heures. A l'occasion de cette 42e édition, franceinfo a interrogé Gilles Dumas, président de l'agence de marketing sportif Sportlab, afin de mieux comprendre ce qui fait tant rêver les coureurs.
Il y a d'abord le "joli défi" sportif. Courir quatre heures sans s'arrêter, tenir le rythme pour boucler les traditionnels 42 kilomètres et 195 mètres de la discipline. "Ce qui fait la grande force du marathon, c'est quand même de rentrer au bureau le lundi matin et de dire 'je l'ai fait !'", souligne le spécialiste.
Derrière le mythe new-yorkais
Mais "le marathon de Paris, c'est plus qu'une simple course à pied", assure l'expert. C'est un événement qui attire les mordus de l'asphalte du monde entier. Sur la ligne de départ, 145 nations seront représentées et 32% des coureurs seront étrangers, selon les chiffres communiqués, repris par Ouest France. La course est retransmise à la télévision et la photo du visage du vainqueur sera dans les journaux. "Après avoir fait le marathon de Paris, on pourra dire : 'J'ai participé à quelque chose qui a fait la une de l'actualité.' Alors que le marathon d'une ville de province fera toujours 42,195 km, mais on en aura beaucoup moins parlé."
Si le marathon de Paris est devenu au fil des ans une course qui compte dans le monde, notamment depuis sa prise en main par ASO (Amaury Sport Organisation) en 1998, la compétition doit se garder d'un écueil qui la guette. "Je pense qu'il y a une course au gigantisme dans les marathons qui ne contribue plus au plaisir du consommateur", juge Gilles Dumas. Sur le terrain du marathon, Paris ne parviendra toutefois pas à éclipser New York et son "marathon mythique". Mais "Paris a les moyens d'être dans les 4-5 plus grands marathons du monde" même si "c'est toujours un peu compliqué d'aller faire une performance parce qu'il faut remonter vers l'Etoile. Ça casse un peu la patte sur la fin du parcours..."
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