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Coronavirus : Kevin Mayer, les JO pas prioritaires sur la santé

Le recordman du monde du décathlon Kevin Mayer ne serait pas défavorable au report des Jeux Olympiques 2020 de Tokyo (24 juillet-9 août) en raison de la pandémie de coronavirus, a-t-il indiqué dans un entretien au quotidien L'Equipe à paraître mardi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Initialement prévus du 24 juillet au 9 août, les Jeux olympiques sont menacés par le coronavirus. Kevin Mayer, champion du monde du décathlon, souhaite que les JO soient décalés. "J'aimerais vraiment qu'ils reportent les Jeux, qu'ils ne les annulent pas. Je crois que c'est ce qu'ils veulent faire avec l'Euro de foot", a expliqué Mayer au quotidien sportif français.

"Je n'ai pas les informations et les connaissances médicales nécessaires. Mais je suis très matheux et d'après les graphiques que je vois, la pandémie est loin d'avoir atteint son pic et je ne vois pas comment on pourrait en être totalement sorti d'ici juillet", a-t-il poursuivi. "Cela pose évidemment un problème d'équité sportive entre ceux qui ont ou auront eu accès à un entraînement normal et à des compétitions", a souligné le champion du monde 2017.

"Je ne préfère pas me faire de faux espoir"

Mayer, 28 ans, doit encore décrocher sa qualification pour les JO-2020 après son abandon sur blessure lors des Championnats du monde 2019 de Doha. Mais ses conditions d'entraînement vont se dégrader avec la fermeture attendu mardi du CREPS de Montpellier, et il ne sait pas encore où il pourra s'aligner en compétition pour tenter d'obtenir sa qualification pour Tokyo.

"Mon principe du moment, c'est: je m'entraîne comme je peux, même si je n'ai pas de compétition définie devant moi et je serai content quand il y en aura une. Mais je ne préfère pas me faire de faux espoirs pour les Jeux", a-t-il admis. Alors que plus de 169.710 cas d'infection et 6.640 morts sont dénombrés lundi dans 142 pays à travers le monde, Mayer reconnait que les JO et plus largement le sport sont désormais passés au second plan pour lui.

"Les événements sportifs, ils ont énormément de valeur quand tout va bien, mais, face à une pandémie, ils n'en ont plus trop. Les gens n'ont plus l'esprit à ça. En tous cas, moi, je ne l'ai pas", a-t-il conclu.

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