Les Mondiaux d'athlétisme handisport débarquent à Lyon
Il est inévitable d'annoncer que comme à Londres, la Chine sera archi-favorite de cette compétition. Lors des derniers Paralympiques, l'Empire du Milieu avait largement dominé les débats en empochant 86 médailles, dont 36 en or. La Russie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne devraient également confirmer leurs performances de l'an passé. Mais nul n'est à l'abri d'une surprise, et la France aimerait bien en créer une belle pour "ses" Mondiaux
Le Fur capitaine
Désignée capitaine, Marie-Amélie Le Fur (sprint et longueur) assume déjà parfaitement son rôle, et entend bien tirer vers le haut le groupe tricolore. "Mon état d’esprit a beaucoup changé, j’ai l’impression d’avoir grandi grâce aux Jeux de Londres, et j’aborde cette nouvelle paralympiade avec de nouveaux objectifs, notamment tournés vers l’intégration et l’accompagnement des jeunes ; sans pour autant faire une croix sur mes envies de médailles personnelles", explique l'athlète de 25 ans.
De belles ambitions
En dehors de Le Fur, la délégation française pourra compter sur de nombreux autres talents lors de cette compétition, à l'instar de Mandy François-Elie (100 et 200m), Julien Casoli (800, 1500, 5000m et marathon), ou encore Arnaud Assoumani (100m, longueur). Si leur préparation a été moins intense que pour les Paralympiques de Londres, tous ces athlètes affichent d'immenses ambitions. Le javeliste Tony Falelavaki ne vise rien d'autre qu'une médaille. "J’aimerais faire mieux qu’à Londres (une médaille d’argent) mais on verra. Je me suis préparé pour être compétitif, après le jour de la compétition, tout est possible", a indiqué le Wallisien. Rendes-vous donc le 19 juillet pour la cérémonie d'ouverture.
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