Lavillenie veut se rassurer à Lausanne
A la peine à Charléty samedi dernier, le champion français se montrait plutôt énervé. "C'est le quatrième concours (de suite) où j'ai envie de faire bien et la météo ne m'en donne pas les moyens", s'était plaint le vice-champion olympique, blessé quasiment tout l'hiver. Deuxième seulement avec un saut de 5,62, le Clermontois était en effet très amer, estimant que les conditions (notamment un vent tourbillonnant) ne lui avaient pas permis de montrer qu'il était bien revenu dans le coup. "Mon niveau n'est pas celui-là. Je me retrouve avec deux compétitions, à Eugene et à Lille, où je rate 5,91 m d'un rien et après, dans des conditions comme celle-là (à Nancy et Paris) . Cela fait partie du jeu. Le point positif c'est que d'ici les championnats du monde il peut se passer beaucoup de choses et qu'au final je fais quand même 2e en étant mauvais en présence des meilleurs mondiaux. On sait pertinemment que le 1er octobre, on se souviendra de ce qu'il s'est passé le 8 août (jour de la finale des Mondiaux) et que ce qui s'est passé le 1er juillet sera oublié. Je sais comment préparer et gagner un Championnat. Là, ce sont des entraînements."
Frustré certes, mais apparemment pas inquiet, le Français remet l'ouvrage sur le métier et espère enfin se rassurer jeudi à Lausanne, face notamment au métronome américain Sam Kendricks, pour sa part impeccable avec trois victoires cette saison en Ligue de diamant. A l'exception du Brésilien Thiago Braz, champion olympique à Rio, tout le gratin de la discipline sera en Suisse, comme un avant-goût des Championnats du monde. Autant dire qu'il sera important d'imposer sa marque. Renaud Lavllenie le sait. Et il ne peut qu'espérer ne pas être perturbé une nouvelle fois par le mauvais temps. Afin de tirer un bilan de toutes ces épreuves d'avant-mondial et d'arriver à Londres avec de la confiance.
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