Accusation de dopage : Jean-Pierre Rives fait condamner Pierre Ballester
Sur les 293 pages de l'ouvrage de Pierre Ballester, Jean-Pierre Rives considérait que 4 passages étaient diffamatoires à son encontre. Dans les passages incriminés, le journaliste affirme que Jean-Pierre Rives, comme plusieurs autres joueurs du XV de France de l'époque, a eu recours durant sa carrière à des amphétamines. Les sources de Ballester ? Des déclarations d'Hubert Vidalin, ancien médecin de l'ASM Clermont. Ce dernier aurait déclaré avoir vu "Jean-Pierre Rives avaler six Captagon de rang dans les vestiaires d'avant match". Des propos que Vidalin avait finalement démentis.
A l'audience, le médecin du sport Pierre de Mondenard a déclaré que Jean-Pierre Rives lui a affirmé le 17 janvier 1978 qu'il prenait du captagon. Mais ce témoignage "ne saurait constituer la preuve de la vérité de ce fait", ont estimé les juges, qui rappellent notamment que Jean-Pierre Rives "affirme n'avoir aucun souvenir de cette rencontre".
Par ailleurs, le tribunal de grande instance de Paris a réfuté le caractère sérieux de l'enquête du journaliste, ainsi que sa bonne foi.
Alors que Jean-Pierre Rives réclamait au total 450.000 euros de dommages et intérêts dans cette affaire, il ne percevra finalement qu'un euro de dommages et intérêts. Il pourra également, dans deux journaux de son choix, faire paraître un communiqué judiciaire faisant état de la décision du tribunal.
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