A comme Agassi
Avec son short en jean et ses cheveux longs, l'Américain a fait souffler un vent de fraîcheur sur Paris, tombant en cinq sets sur le futur vainqueur, le Suédois Mats Wilander. Favori les années suivantes, Agassi échouera de peu à trois reprises (finales en 1990 contre Andres Gomez, en 1991 et demie en 1992, battu à chaque fois par Jim Courier). Il retournera en quart de finale en 1995, l'année de sa résurrection, mais s'inclinera contre Yevgeni Kafelnikov.
Et alors que beaucoup ne le pensaient plus capable de triompher Porte d'Auteuil, l'impétueux devenu sage réalisait le plus beau coup de sa carrière en s'adjugeant l'édition 1999. Tombeur du tenant espagnol Carlos Moya en quarts de finale, le Divin chauve (et barbu pour la quinzaine) retournait une situation désespérée pour venir à bout de l'Ukrainien Andrei Medvedev. Le plus beau titre d'une carrière en dents de scie, associé à une idylle avec Steffi Graf, pour la plus réjouissante des histoires. Digne d'Hollywood
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