Les 24 Heures du Mans : Ferrari fête son retour avec une victoire devant Toyota pour la course du centenaire
Le retour de constructeurs historiques pour le centenaire des 24 Heures du Mans laissait entrevoir une course palpitante et une concurrence accrue pour Toyota. La Ferrari numéro 51, pilotée par Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi, a confirmé ces prédictions. L'écurie italienne s'est imposée, dimanche 11 mai, devant la Toyota numéro 8 de Sébastien Buemi, Ryo Hirakawa et Brendon Hartley. La Cadillac numéro 2, pilotée par Earl Bamber, Alex Lynn et Richard Westbrook, complète le podium en Hypercar.
Performantes lors des essais libres, les Ferrari avaient réussi à se placer en première ligne pour le départ, donné par LeBron James, samedi à 16 heures. Mais ce n'est pas la voiture numéro 50, partie en pole, qui s'est imposée. Victime d'un problème mécanique et donc obligée de faire un arrêt prolongé aux stands pendant la nuit, elle termine finalement cinquième. C'est sa sœur, la numéro 51, qui s'est livrée à un mano à mano pour la victoire avec la Toyota numéro 8, alors que la Peugeot 94, qui était en tête à minuit, a aussi eu besoin de trop longues réparations après un tête-à-queue l'ayant projetée contre un mur de pneus.
Une sortie de piste de la Toyota qui offre la victoire à Ferrari
Depuis le petit matin, dimanche, le public massé autour du circuit du Mans a pu assister à une passe d'armes entre la Ferrari n°51 et la Toyota n°8. Peu après 10h30, la voiture de l'écurie japonaise, alors deuxième à une minute de sa rivale, installée en tête depuis l'aube, a profité des déboires de sa rivale lors d'un ravitaillement pour récupérer la tête de la course.Toutefois, doté d'un train de pneus neufs contrairement à la Toyota, l'équipage conduit par l'Italien Alessandro Pier Guidi a repris les commandes de la course une vingtaine de minutes plus tard, pour ne plus jamais les lâcher. À moins de deux heures de l'arrivée, les deux prototypes étaient distancés de moins de 30 secondes quand le pilote de la n°8, Ryo Hirakawa, alors deuxième, a raté son freinage avant de venir percuter une barrière dans le virage d'Arnage.
Ferrari s'impose ainsi pour la 10e fois au Mans, après ses neufs sacres entre 1949 et 1965, et met fin à l'hégémonie de Toyota, ultradominatrice sur le Circuit Bugatti ces cinq dernières années. Dans la catégorie LMP2 (des prototypes plus standardisés et moins rapides), Inter Europol s'impose devant la Team WRT et l'écurie française Duqueine Team.
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