Roland-Garros 2024 : Novak Djokovic monte en puissance et expédie Roberto Carballes Baena
Le patron remet les pendules à l'heure. Vainqueur sans briller de Pierre-Hugues Herbert au 1er tour de ce Roland-Garros édition 2024, Novak Djokovic a haussé le ton, raquette en main, jeudi 30 mai, lors de son 2e tour. Une rencontre face à l'Espagnol Robert Carballes Baena expédiée en 2h04 par le numéro un mondial (6-4, 6-1- 6-2).
Pour la première fois de la quinzaine, on a même vu le Serbe se dérider. En balayant l'Espagnol sur le Philippe-Chatrier, Novak Djokovic a littéralement retrouvé le sourire, lui qui est arrivé porte d'Auteuil entouré de beaucoup d'incertitudes. Et pour cause : il n'a toujours pas remporté de tournoi en 2024. Il affrontera au 3e tour Gaël Monfils ou Lorenzo Musetti.
Le show pour les retrouvailles
Evidemment, il est encore trop tôt pour dire qu'il mettra fin à cette série sur la terre battue parisienne. D'autant que tout n'a pas été parfait pour le Serbe, malmené dans le premier set par un Roberto Carballes Baena joueur, et même inspiré par moments. "La première manche était difficile, Roberto a été très précis et a commis peu de fautes. J’ai dû beaucoup travailler", a d'ailleurs reconnu le Serbe.
Surpris par l'Espagnol et breaké d'entrée, Novak Djokovic a attendu la fin du set pour réagir au meilleur moment et enfin breaker son adversaire, pour empocher la première manche (6-4). "Le dernier jeu du premier set m’a fait du bien, ensuite j’ai élevé la qualité de mon coup droit, puis du revers. Je suis content", a savouré le Serbe – en français dans le texte – détendu après la rencontre.
Avant cela, le tenant du titre a déroulé son tennis, face à un Espagnol pour qui le court paraissait de plus en plus grand à l'issue du premier set, mais qui n'a jamais rendu les armes. Alors Novak Djokovic a varié les registres, alternant entre touché, forcé, fond de court et filet. Le Serbe n'a pas tout réussi, mais il a offert plusieurs échanges spectaculaires au public du Philippe-Chatrier, ravi.
Mais pas autant que le principal concerné, qui faisait son retour sur le Central, un an après son troisième sacre, et après y être apparu en tribune pour la probable dernière de Rafael Nadal, lundi. "Ce court m'avait manqué", a glissé Novak Djokovic avant de le quitter. Et de vite y revenir, car la route vers un quatrième sacre parisien continue pour le numéro un mondial.
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