Roland-Garros 2023 : le tournoi va proposer aux joueurs une protection contre le cyberharcèlement
"S'il te plaît, meurs", "On va te tuer"... En avril 2022, Benoît Paire partageait, sur Twitter, des captures d'écrans de messages reçus sur les réseaux sociaux, souvent de la part de parieurs sportifs frustrés après un mauvais pronostic. Son cas est loin d'être isolé, puisque Alizé Cornet, Caroline Garcia ou encore Gaël Monfils ont déjà déploré, eux aussi, les nombreux messages d'insultes reçus après une défaite. Et alors que la santé mentale des joueurs et joueuses est davantage prise en compte par les organisateurs de tournoi, Amélie Mauresmo, directrice de Roland-Garros, a annoncé, vendredi 21 avril, la mise en place d'un nouveau mécanisme de lutte contre le cyberharcèlement durant le tournoi parisien (du 22 mai au 11 juin).
La Fédération française de tennis va faire appel, le temps du tournoi, au service de la société Bodyguard, dont l'application permet de détecter et d'effacer les contenus haineux adressés aux joueurs et joueuses qui souhaiteront bénéficier de ses services. Tous les participants à Roland-Garros, des qualifications aux tournois juniors et fauteuils, pourront en profiter, "pour être plus libres dans leur tête", comme l'espère Amélie Mauresmo.
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