Roland-Garros 2023 : "J'espère jouer l'année prochaine un dernier Roland-Garros", assure Richard Gasquet après sa défaite au premier tour

Richard Gasquet n'a peut-être pas encore fait ses adieux à Roland-Garros. Battu dès le premier tour du Grand Chelem parisien, mardi 30 mai, par son compatriote Arthur Rinderknech (4-6, 6-2, 2-6, 6-7), le Biterrois a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse, notamment sur son avenir. À bientôt 37 ans – il les fêtera le 18 juin – il n'a pas encore tiré un trait sur Roland-Garros. Au point de souhaiter y participer pour la 21e fois dans un an et, pourquoi pas, y achever sa carrière.

Vous avez fait un baroud d'honneur de vieux grognard sur la fin...

Richard Gasquet : Oui, 5-0 [dans le dernier set], c'est assez rare de remonter. Il faut reconnaître que ce n'est pas commun. J'ai fait 1-0 au tie-break, c'est là où il faut que cela bascule, il faut que j'arrive à faire ces deux points. Je le remets, il mène 2-1 et après il reprend confiance, c'est normal. Il s'est vu peut-être au cinquième. Ces deux points font très mal. Revenir après… Malgré cela, j'étais quand même à 5-0, il ne faut pas non plus l'oublier. Quand je mène 1-0 et qu'il fait une double faute, il faut vraiment que je le remette sous l'eau. Je n'ai pas réussi à le faire. J'ai redonné du moral et ce n'était pas le truc à faire.

Vous êtes arrivé en disant qu'il ne fallait pas attendre grand-chose sur terre battue. Comment avez-vous abordé ce match ? Espérez-vous aller vite sur le gazon ?

Je me trouve un peu meilleur sur le gazon. Je n'ai pas très bien joué cette année sur terre battue, j'ai eu des soucis sur tous les matchs, les balles lourdes, ma balle qui n'avançait pas assez, manque de force. Je me suis trouvé meilleur sur dur. J'ai fait le maximum. Je vais essayer de repartir sur les autres tournois. Il y avait une belle ambiance sur le court. C'est toujours un bon moment à vivre, c'est dommage de perdre mais c'est le sport.

"Finir ici, à Paris, il n'y a pas plus belle fin"

L'année dernière, Jo-Wilfried Tsonga a réussi sa sortie ici, Gilles Simon a super bien réussi la sienne à Bercy. Est-ce que vous êtes déjà en train de réfléchir à la manière et au moment où vous aimeriez partir du circuit pour réussir ce moment-là ?

Non, sincèrement, je n'ai pas trop réfléchi à ça. J'espère jouer encore l'année prochaine un dernier Roland-Garros. Après, on verra le classement. J'aurai forcément des points à défendre en début d'année, on verra où cela me mène dans le classement et après si je vois que je suis loin par rapport à cette perte de points, on verra où je m'arrête par la suite. Mais peut-être l'année prochaine à Roland-Garros, oui, c'est une possibilité. Ce n'est pas impossible.

C'est ici, à Roland-Garros, que vous aimeriez terminer ?

Oui, on ne sait jamais. Tout est envisageable. C'est sûr que finir ici, c'est le plus beau. Si j'avais une fin à choisir, ce serait ici, peut-être dans un an. J'espère tenir en tout cas pour voir le [niveau de mon] classement. Si je redescends, ce sera le moment de s'arrêter et de finir. (...) On a tous regardé la télé quand on était jeune et finir ici, à Paris, il n'y a pas plus belle fin."