Tokyo déplore les rumeurs sur Fukushima
![ ](https://www.francetvinfo.fr/pictures/U9Bj1thSv95KpWbBsk_9U7g-1mw/0x0:920x518/432x243/2021/04/27/6087b29d5c8af_5f1eb334eb116_generic-image.png)
Le tremblement de terre et le tsunami qui ont ravagé le nord-est du Japon en mars 2011 "n'étaient pas arrivés depuis un millénaire. Le dernier tsunami gigantesque remontait à 869", a fait valoir le gouverneur, lors d'une conférence de presse à la veille du vote du CIO sur la ville-hôte des JO-2020. Si les inquiétudes proviennent désormais des fuites radioactives en mer émanant de la centrale nucléaire détruite par la catastrophe, il a rappelé que le gouvernement nippon avait annoncé le 3 septembre un plan d'urgence. "Vous devez lire le rapport du cabinet, le reste, ce sont des rumeurs", a insisté Naoki Inose. Le gouvernement a pris rapidement des mesures pour régler le problème. Mais les rumeurs, les rumeurs persistent".
Selon lui, "toutes les cargaisons alimentaires qui arrivent à Tokyo sont l'objet d'analyses et toutes les données sont disponibles". "Les radiations ne sont pas différentes par rapport à Londres, New York ou Paris", a avancé le gouverneur. Les investissements nécessaires pour les Jeux ne sont pas un problème pour Tokyo, a-t-il rappelé, puisqu'un fonds spécial de 4,5 milliards de dollars pour assumer les frais a déjà été mis en banque: "Nous n'avons pas besoin d'ajouter un fardeau sur les épaules de la population".
Bien que samedi soit le jour marquant dans la tradition bouddhiste le premier hommage à sa femme décédée il y a 49 jours, Naoki Inose défendra devant les membres du CIO les chances de Tokyo: "Je me sens comme un athlète aux Jeux Olympiques qui rentre dans le stade. En tant que sportif, vous devez être à votre pic le jour-J. Je suis très décontracté, j'ai couru deux kilomètres".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.