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Rolland: "La joie prend le dessus"

Pour Kevin Rolland, "la joie" de monter mardi sur le premier podium olympique de ski half-pipe "a pris le dessus" sur la déception de voir l'or lui échapper aux Jeux de Sotchi.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
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Vous qui avez tout gagné, comment prenez-vous cette médaille de bronze ?
KEVIN ROLLAND: "J'avais beaucoup dit avant, qu'avec une médaille, je serais heureux mais pas comblé. Je suis quand même vraiment content. Ce qui prend le dessus, c'est la joie car ce n'était vraiment pas gagné de monter sur le podium avec des conditions pareilles. Moi, ce n'est pas mon fort ces conditions. J'avais très peur de ces JO parce que les conditions étaient horribles, alors je suis
très heureux d'avoir réussi ma course. Mais il me manque une petite ligne à mon palmarès, alors je crois qu'il va falloir que je cours encore quatre ans. Je reste aussi un peu déçu ce soir parce que je voulais offrir un grand show au grand public qui n'a pas beaucoup l'occasion de voir du freestyle à la télé, mais cela n'a pas vraiment été le cas. Cela fait plaisir d'être sur la page, l'histoire était en train de se créer ce soir, et cela aurait été triste de ne pas en faire partie."
   
Selon vous, cette compétition n'était pas à la hauteur de sa grande première olympique ?
K.R: "Non, malheureusement le show n'était pas à la hauteur. Ce n'est pas que moi. Le spectacle en général n'était pas fou. Par rapport à des 'runs' qu'on a pu faire aux X Games, le niveau était en dessous. On l'a vu sur l'amplitude et la combinaison des sauts. Cela allait avec les conditions, c'est le sport."
   
Comment avez-vous géré vos combinaisons dans ces conditions ?
K.R: "J'étais tout excité au départ. A chaque run, j'ai changé de plan. J'ai beaucoup échangé avec mon ''coach'. Je lui demandais ce qu'il fallait que je fasse: 'J'assure ou je n'assure pas?' Il a fallu improviser. Le plus important était de garder de l'amplitude. Moi, je fais trois double rotations dans mon run. J'ai vraiment besoin d'avoir de l'amplitude pour le faire et je n'en avais pas. Il a fallu tout envoyer. Avec mon premier run, j'ai assuré justement pour essayer d'attraper une petite médaille. Il n'était pas question que cela soit tout ou rien. Avant mon deuxième, je sais qu'il faut que j'envoie tout mais je sais aussi qu'il y a beaucoup de chance pour que je n'arrive pas à passer la figure sur laquelle j'ai travaillé. Cela n'a pas marché malheureusement. J'ai perdu en plus un bout de mon bâton dans les airs, ce qui m'a perturbé, mais ce n'est pas le plus grave."
   
Propos recueillis en point de presse.

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