Plushenko veut concourir à Sotchi


Plushenko et les JO, c'est une grande histoire. Champion olympique à Turin, et deux fois deuxième (à Salt Lake City et Vancouver), il pourrait toutefois manquer ceux de Sotchi, chez lui en Russie. La raison? Sa deuxième place aux championnats de Russie qui le prive, selon le règlement de la Fédération Internationale (ISU), des JO. En effet, elle prévoit aussi qu'un pays doit être représenté par le vainqueur de ses qualifications olympiques, en l'occurrence les championnats de Russie, remportés par le jeune Maxi Kotvun, 18 ans, devant Plushenko. Après cette désillusion, Plushenko avait d'ailleurs annoncé sa décision de ne pas participer aux JO en individuel. Problème, la Russie ne pourra envoyer qu'un seul patineur à Sotchi et le règlement olympique stipule qu'aux Jeux le même concurrent doit impérativement représenter son pays dans les deux épreuves, l'individuelle et celle par équipes, introduite aux JO-2014 à titre de test.
Un duel Kovtun-Plushenko
Mais, le règlement n'effraie pas Plushenko, énorme star dans son pays. Et la perspective d'être sacré une seconde fois, qui plus est devant son public, est bien trop alléchante pour être abandonnée. "Je veux seulement rappeler à ceux qui contesteraient mon droit à concourir à Sotchi que l'an dernier Kovtun avait terminé 5e des championnats de Russie et avait pourtant été qualifié pour les championnats d'Europe et du monde", a déclaré le triple champion du monde, selon ITAR-TASS. Plushenko a aussi accusé son rival d'avoir handicapé la Russie pour les JO. "Il n'a été que 17e aux Mondiaux de London au Canada, et la Russie n'a donc reçu qu'une place pour les JO", a ajouté celui qui n'y avait pas participé en raison d'une opération d'un disque vertébral en février 2013. "Kovtun a été bon aux derniers championnats nationaux, mais il faut une solide expérience des compétitions internationales au sommet pour espérer les médailles olympiques", a-t-il enfin prévenu. La Fédération va donc devoir trancher entre l'avenir qui pourrait être radieux (Kovtun) et le glorieux présent (Plushenko).
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