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Menu du jour : Décosse pour l'histoire, un 100 m nage libre masculin volcanique

L'épreuve reine de la natation, le 100 m nage libre prend ses droits dans le Centre aquatique de Londres avant de laisser place au relais 4x200 m féminin. Les escrimeurs auront une dernière opportunité de conquérir une médaille en individuel, pendant que Lucie Décosse tentera d'aller chercher le dernier titre manquant à son colossal palmarès.
Article rédigé par franceinfo
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Lucie Décosse attend son heure

L'épreuve du jour : 100 m nage libre masculin

Les gros moteurs sont de sortie. Dans une course d'une densité affolante où le talent éclabousse chaque ligne d'eau, le vainqueur sera assurément un gros bonnet, dans la lignée des Popov ou Van den Hoogenband. James Magnussen, 21 ans, est l'homme à abattre.

La fusée australienne, champion du monde à Shanghai l'an passé paraît au dessus du lot. Mais les Français Fabien Gilot et Yannick Agnel peuvent se rappeler au bon souvenir d'Alain Bernard, vainqueur sur la distance à Pékin devant Sullivan, un… Australien. Outre les deux tricolores, le compatriote de Magnussen James Roberts, deuxième meilleur performeur de la saison, le Canadien Brent Hayden, vice-champion du monde en titre et l'Américain Nathan Adrian devraient envoyer de l'écume dans le bassin du centre Aquatique.

Les chances françaises : Le relais 4x200 féminin en vedette

Médaillées de bronze lors des Mondiaux en petit bassin de Dubaï (2010), les filles du relais 4x200m  nage libre féminin peuvent poursuivre la moisson de médailles de la natation française. Sur les épaules d'une Camille Muffat survoltée, Balmy, Etienne et Lazare peuvent croire en leurs chances de podium. En dehors des bassins, les cyclistes ont la possibilité de remettre le cuissard à l'honneur avec les contre-la-montre masculin et féminin.

Sylvain Chavanel, en forme dans les chronos du Tour de France a cette capacité, tout comme Pauline Ferrand-Prévot chez les femmes. Vice-championne du monde juniors du chrono il y a deux ans, la Française a les jambes pour rouler fort. Gauthier Grumier et Yannick Borel entreront eux en scène à l'épée pour transformer leurs belles médailles par équipes dans les grands championnats en une performance individuelle de choix même si leurs tableaux sont encombrés. Pour les dames, Léonore Perrus défendra l'honneur du drapeau en sabre.

La star à suivre : Lucie Décosse, pour réparer une erreur

Reine incontestable des -63 kg, la judokate française a choisi de s'exporter dans la catégorie supérieure (-70 kg) en 2008 après la "déception" d'une médaille d'argent aux JO de Pékin. Mais le poids de ses adversaires n'a aucune importance. La native de Chaumont  impose sa suprématie à ses nouvelles partenaires de jeu, remportant le titre européen en 2009 puis les couronnes mondiales ces deux dernières années. Seule breloque dorée manquante à son palmarès : l'or olympique. A 31 ans, le temps presse si Décosse veut entrer de plain pied dans la légende.

La finale à suivre : Le slalom de Kayak

Depuis 2009, le Slovène Peter Kauzer et l'Italien Daniele Molmenti se partagent titres européens et mondiaux sans rien laisser aux autres. Les deux favoris ont bien évidemment rallié les demi-finales sans ciller, tout comme le Togolais Benjamin Boukpeti qui avait offert la première médaille olympique à son pays.

Parmi eux, un jeune français de 22 ans s'est immiscé, perturbant cet équilibre établi. Etienne Daille, monté trois fois sur le podium cette saison en Coupe du monde (dont deux victoires) surfe sur une vague de confiance qui pourrait porter son kayak vers une breloque olympique. Le Tricolore pourrait ainsi succéder à Fabien Lefèvre, médaillé d'argent à Pékin dans cette discipline et non sélectionné à son profit.

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