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Les tireurs bleus au confluent de deux époques

Champion olympique au pistolet à 10 m en l’an 2000 à Sydney, la locomotive Franck Dumoulin a probablement vécu ses derniers JO à Londres avec une élimination en qualifs. Le tir tricolore vit une période de transition qui annonce quelques promesses selon le DTN Gilles Muller.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
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 « On a 14 athlètes de représentés ici. Sur ceux-ci, la moitié sont dans le top 8 mondial. On peut donc légitimement espérer deux médailles », avait averti Gilles Muller ce samedi matin. Conscient de vivre un changement de génération avec le retrait progressif de la vedette Franck Dumoulin et l’apparition au plus haut niveau d’une kyrielle de nouveaux talents, le Directeur Technique National a fait le point sur la situation et l’évolution de son sport.

Mondialisation et relève

« La mondialisation, on l’a prise depuis le début des années 2000 notamment avec l’éclatement du bloc de l’Est et l’arrivée des nations asiatiques, sans oublier le continent indien qui s’est complètement investi dans le tir. Pour tous ces pays, notre discipline est une source potentielle de médailles. On risque de subir un double rouleau-compresseur indo-chinois pour ces Jeux mais surtout pour 2016 », prévient-il sans pour autant se résigner.

« Prendre la relève d’un Franck Dumoulin, je dirais non a priori », clarifie-t-il. « C’est quelqu’un qui a marqué de son empreinte son sport depuis le début des années 90. Franck a tiré lors de six Jeux Olympiques ce qui est énorme ». Avant de nuancer : « Derrière, on a plus une densité qu’un successeur. On a engagé un travail de fond sur des jeunes qui devrait payer aux JO de Rio, on espère avant. On a vraiment de la profondeur et pas une individualité ». Une breloque serait perçue comme une belle promesse pour l’avenir.

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