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Lamy Chappuis passe à côté

Quatre ans après sa médaille d'or décrochée à Vancouver, Jason Lamy Chappuis a dû se contenter de la 35e place du combiné nordique (petit tremplin). Face au rythme soutenu du groupe des poursuivants emmené par le Russe Alessandro Pittin, le porte-drapeau de la délégation française n'a pas résisté. Sans grande surprise, c'est l'Allemand Eric Frenzel -N.1 mondial- qui a été sacré, devant le Japonais Akito Watabe, et le Norvégien Magnus Krog.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Jason Lamy Chappuis à terre (PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP)

Jason Lamy Chappuis restait pourtant confiant après une épreuve du tremplin assez moyenne (8e, avec un saut de 98,50 mètres). Alors que le Jurassien espérait encore revenir sur les leaders dans l'épreuve du ski de fond -sa spécialité-, ses espoirs ont rapidement été douchés par le Russe Alessandro Pittin. Ce dernier, parti 25e à 1'12, a imprimé un rythme très soutenu à mi-parcours, et déjà, Lamy Chappuis décrochait.

Au final, le Franc-Comtois a franchi la ligne en 35e position, se faisant même dépasser par ses trois compatriotes. Lui-même surpris de passer devant Lamy Chappuis, Maxime Laheurte a terminé premier Français, en 17e position. A trois rangs derrière, Francois Braud était tout aussi étonné de la contre-performance du leader de l'équipe de France de combiné nordique. De même pour Sébastien Lacroix, 28e.

"Un calvaire"

"Plus ça allait, et moins ça allait, a expliqué après la course Lamy Chappuis. C'était un calvaire de terminer cette course. Je n'ai pas tout compris. Je ne pense pas que c'est un problème de fart. Il va falloir que l'on débriefe", a-t-il déclaré. "Dès le premier tour, j'ai senti que ça allait être un calvaire jusqu'au bout. Cela m'est déjà arrivé aux Mondiaux il y a trois ans", a-t-il ajouté avant de rappeler qu'il reste encore l'épreuve du grand tremplin et le relais.

Le constat était amer du côté du staff tricolore. "C'est un jour sans avec du matériel pas super", a ainsi estimé Etienne Gouy, l'entraîneur de l'équipe de France de combiné nordique. "On a fait un choix risqué et ce n'est pas passé, le résultat n'est pas bon. Jason a relâché quand il a vu qu'il n'y avait plus d'enjeu. Il est dégoûté, forcément, parce qu'il est là pour faire des médailles. Il était bien placé après le saut et rater une course comme ça c'est un peu dommage", a ajouté Etienne Gouy qui prépare déjà l'épreuve du grand tremplin.

La victoire de Frenzel en Combiné Nordique

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