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L'équipe de France fin prête pour débuter le Tournoi de qualification olympique de Tokyo

Après avoir échoué en finale du Tournoi de qualification olympique de Berlin en janvier dernier, les volleyeurs tricolores entament face à la Chine, samedi, le TQO de Tokyo. Cette dernière occasion de prendre son ticket pour les Jeux de Rio a été préparée notamment dans le Nord, avec deux victoires en amical contre l'Iran, que les Bleus retrouveront au Japon. "Ils sont fin prêts", annonce Arnaud Josserand, l'adjoint de Laurent Tillie.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

"On va tout faire pour y aller". Benjamin Toniutti, le capitaine de l'équipe de France, ne cache pas les ambitions collectives de son groupe avant d'entamer ce TQO. "On est clairement favori. On ne va pas se cacher." Après avoir échoué de peu en finale du TQO de Berlin en janvier face aux champions olympiques en titre, les Bleus ne veulent pas rater cette ultime marche: "On va se battre jusqu'au bout", renchérit Jenia Grebennikov, le libéro de l'équipe. "On veut vraiment prendre cette qualification". Et son capitaine de rappeler que "quand on voit ces grandes équipes européennes qui se trouvent sur le carreau..."

Pour se préparer, les Bleus n'ont pas eu tous les joueurs disponibles très tôt, contrairement aux équipes "asiatiques" (Iran, Japon, Chine, Australie) qui sont ensemble depuis plusieurs semaines. "On les a récupérés au compte-goutte, au fur et à mesure de la fin des championnats nationaux où ils sont tous allés loin avec leur équipe", souligne Arnaud Josserand. "On a tous eu une semaine de repos. mais on avait déjà le TQO en tête. C'était un repos assez actif", souligne Grebennikov. A Berlin, le libéro a bien conscience que le groupe était "fatigué mentalement et physiquement. On s'était sans doute relâché après la demi-finale qui nous assurait d'être au moins dans ce TQO au Japon".

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"Rien n'a changé, on a toujours le même but"

C'est notamment pour cela que la France "a beaucoup travaillé pour retrouver les automatismes", dixit Toniutti, qu'elle "a remis une couche physique à trois semaines de l'échéance", selon Arnaud Josserand. "C'était super de retrouver le groupe", soulignait Grebennikov. "Quand on est seul à l'étranger, ça fait du bien de se retrouver, de voir que rien n'a changé, on a toujours le même but à savoir gagner la qualification pour les Jeux." Sur le terrain, cela s'est concrétisé avec deux victoires en amical contre l'Iran. "Cela peut compter", estime le libéro à l'évocation de leurs retrouvailles au TQO. "On a démontré qu'on était meilleurs qu'eux, mais ils sortaient d'un mois de stage. Néanmoins, cela nous fait du bien, cela nous donne confiance." Un succès dont se méfie Benjamin Toniutti: "Cela rassure, mais cela ne fait pas tout. En 2015, on avait fait des matches moyens avant le TQO de Berlin. Il faut continuer à travailler." Arnaud Josserand en rigole: "Ce sont des victoires rassurantes. Mais en même temps, si cela énervait les Iraniens, et que nous on les prend à la légère..."

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Mais avant les Iraniens, il y aura d'abord la Chine, dans la nuit de samedi à dimanche en France, puis les champions du monde polonais, avant un jour de repos et une succession de l'Iran, l'Australie et le Canada. Un jour repos sera alors permis pour finir par l'enchaînement Vénézuela et Japon. "Tout va s'enchaîner", annonce Jenia Grebennikov. "Il faudra rester concentré jusqu'au bout." Avant de s'envoler pour le Japon, Arnaud Josserand assurait avoir "la satisfaction du travail bien fait", et Benjamin Toniutti estimait qu'il fallait juste "peaufiner les détails". Et prendre l'une des quatre places qualificatives, mais l'une d'elles est réservée à une nation asiatique.

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