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JO de Tokyo 2020 : première condamnation dans l'énorme scandale de corruption qui entache les Jeux

Hironori Aoki, 84 ans, a été condamné à 30 mois de prison avec sursis pour avoir versé des pots-de-vin afin d'assurer à son entreprise de devenir partenaire officiel de l'évènement.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un homme devant le logo des JO de Tokyo 2020, le 15 juillet 2020. (BEHROUZ MEHRI / AFP)

Première condamnation dans le scandale de corruption autour des JO de Tokyo 2020. L'ancien président d'Aoki Holdings, Hironori Aoki, 84 ans, a écopé vendredi 21 avril de trente mois de prison avec sursis pour avoir versé des pots-de-vin afin d'assurer à son entreprise de devenir partenaire officiel de l'événement, qui s'est tenu du 23 juillet au 8 août 2021, à huis-clos, en raison de la pandémie de Covid-19.

Deux anciens collaborateurs d'Hironori Aoki ont aussi été condamnés à des peines de prison avec sursis, mais plus courtes (six mois et un an). Les trois hommes avaient été arrêtés en août dernier en même temps que Haruyuki Takahashi, un ancien membre du comité d'organisation des Jeux olympiques de Tokyo. Il est soupçonné d'avoir reçu l'équivalent de plus de 320 000 euros de pots-de-vin de la part d'Aoki Holdings. Son procès n'a pas encore commencé.

D'autres dirigeants de grandes sociétés sont également dans le viseur de justice pour des faits similaires. Des soupçons de corruption flottent par ailleurs depuis longtemps sur les conditions d'attribution des JO 2020 à la capitale japonaise par le Comité international olympique (CIO) en 2013. En mars 2019, le président du comité olympique japonais, Tsunekazu Takeda, avait démissionné quelques mois après avoir été mis en examen par la justice française, qui enquête sur ce dossier.

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