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JO 2018 : Les médaillés de Pyeongchang sont rentrés en France

Les Bleus sont de retour: forte des 15 médailles gagnées en Corée du Sud, qui lui ont permis d'égaler son record aux Jeux d'hiver, la délégation française a atterri à Lyon lundi soir avant d'être célébrée à Grenoble.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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  (JEFF PACHOUD / AFP)

La ministre des Sports Laura Flessel a accueilli les champions à leur descente de l'avion dont l'arrivée, initialement prévue à 16h30, avait été retardée de plusieurs heures. Une célébration était ensuite prévue par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) dans la ville des Jeux de 1968, pour quelque 4.000 personnes attendues au centre Alpexpo.

A l'aéroport Saint-Exupéry, l'interminable attente et le froid ont vaincu la patience de plusieurs supporters. Mais un noyau de fans est resté pour accueillir les héros du jour, dont la superstar des Jeux, Martin Fourcade, acclamé aux cris de "Martin, Martin, Martin !". Le biathlète s'est prêté avec le sourire au jeu des autographes. 

Très applaudie par son fan club venu du Jura, qui scandait "Et une, et deux, et trois médailles !", Anaïs Bescond (biathlon) a embrassé sa famille avant de se diriger vers le bus devant conduire la délégation française à Grenoble. Perrine Laffont, 19 ans, championne olympique de ski acrobatique dans l'épreuve des bosses, y était déjà en début de soirée: "La prochaine étape, ce sera de tenter de remporter une seconde médaille d'or dans quatre ans à Pékin. Avant, il me faudra être présente sur d'autres compétitions importantes", a-t-elle déclaré à la presse.  "J'ai un mental de guerrière ! La seule chose que je peux me dire, c'est que l'or olympique, c'est fait !", a ajouté Perrine Laffont. 

"Bien sûr, les Bleus auraient voulu faire mieux, avec un objectif de 20 podiums. Mais s'il y a des regrets, les motifs de satisfaction sont nombreux et le temps est venu de "savourer", avait lancé dès vendredi Martin Fourcade, après une dernière course de relais ratée. De Pyeongchang, le Pyrénéen de 29 ans ramène trois médailles d'or qui, ajoutées aux deux déjà glanées à Sotchi (Russie) en 2014, en font l'athlète français le plus titré aux JO, été et hiver confondus. Il a ainsi effacé le record d'une autre légende du ski, alpin cette fois: un certain Jean-Claude Killy qui était monté à trois reprises sur la première marche du podium il y a 50 ans... à Grenoble, où tous les deux se retrouvent lundi soir.

'Le sortilège enfin vaincu'

Perrine Laffont, forte de ses trois succès en Coupe du Monde, avait ouvert la voie en décrochant la première médaille de l'équipe de France en Corée. En or de surcroît. Le champion olympique de snowboard cross, Pierre Vaultier, après un premier sacre à Sotchi, est lui entré dans la "légende" selon Kevin Strucl, le chef d'équipe français de la discipline.

Les doubles champions du monde (2015 et 2016) de danse sur glace, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, 22 et 23 ans, ont également marqué les esprits. En dépit d'une mésaventure vestimentaire, ils ont permis à la France de retrouver le podium en patinage, avec l'argent. Ce qui ne lui était plus arrivé depuis 2002 et le sacre de Marina Anissina et Gwendal Peizerat à Salt Lake City. "Le sortilège est enfin vaincu", s'est réjoui le président de la Fédération française des sports de glace (FFSG), Didier Gailhaguet.

Double médaillé (argent en combiné et bronze en géant), l'homme de Courchevel, Alexis Pinturault, allait aussi faire la fête, lundi soir, avec le sentiment du travail accompli. De même que Marie Martinod qui, à 33 ans, a remporté sa deuxième médaille d'argent olympique, en ski halfpipe, après celle de Sotchi.

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