Jessica Michel à Londres pour apprendre
Quel est votre objectif pour ces JO ?
"Etant donné que j'ai commencé il n'y a pas très longtemps, ce n'est pas évident de dire quel sera mon objectif. Le premier objectif, c'est de se qualifier pour la deuxième épreuve (il y en a trois en dressage). Si je n'y suis pas, c'est une contre-performance. Il faudra que je sois dans les 25-30 meilleurs sur les 50 partants. Ensuite, pour rentrer en finale, il faut être dans les 15 meilleurs. Là, le niveau est très très serré. La finale sera dure à accrocher mais ça reste possible. Le podium, c'est utopique pour cette année. Mon expérience est trop jeune. Une médaille en 2016, ça reste l'objectif. Il y a six ans, on s'est bien fixé comme but de participer aux Jeux de Londres alors qu'on avait un tout petit niveau".
D'où vient la concurrence ?
C'est assez varié, en fait. En dressage, l'Allemagne, la Hollande et l'Angleterre sont les trois nations les plus fortes. Après, certains pays ont un cavalier très fort comme l'Autriche, l'Italie ou la Belgique.
D'où vous vient cette passion pour ce sport ?
"De l'adolescence. A l'époque, je regardais plutôt les stars comme le Hollandais Ankie van Ruban ou l'Allemande Isabell Werth. Aujourd'hui, mon modèle reste l'Anglais Carl Hester qui a une équitation très fluide, très jolie. Ca me correspond assez bien".
Comment gérez-vous votre couple avec votre jument ?
On peut effectivement parler de couple. Je l'ai depuis toute jeune. Je la connais très très bien et pareil pour elle. Par contre, je forme d'autres couples avec d'autres aussi. Parce que le problème dans l'équitation, ce sont l'âge, les blessures. Donc j'en forme plein d'autres, je monte des très jeunes et des moins jeunes. J'essaie de former le même tandem avec tous. Mais c'est vrai que c'est plus facile de former un couple quand on est première main.
Que représentent les JO pour vous ?
"Ça représente un objectif à très long terme. Au départ, c'était plutôt l'objectif du propriétaire du haras pour lequel je travaille. Cela a été dur avec beaucoup de sacrifices. Aujourd'hui, j'ai du mal à imaginer que c'est si proche. La pression était là chaque année et je ne réalise pas vraiment. On verra quand on y sera".
Que ferez-vous à Londres en attendant votre tour ?
"Je pense que j'irais voir d'autres épreuves parce qu'on a beaucoup de temps libre vu qu'on n'amène qu'un cheval. Maintenant, je ferai en sorte de ne pas entamer ma concentration pour le jour J. Il ne faudrait pas par épanouissement extérieur louper l'échéance".
L'absence de notoriété de l'équitation vous contrarie-t-elle ?
"C'est important pour faire vivre notre sport. Dans d'autres pays, l'équitation est davantage médiatisée. L'Allemagne par exemple. Il n'y a pas de raison que ça n'arrive pas en France. Maintenant, c'est sûr que ça dépend des résultats et il faudra en faire de très grands pour franchir un cap. C'est vrai que ce n'est pas un sport facile à comprendre pour ceux qui ne connaissent pas. L'obstacle, ça reste assez simple avec les barres qui tombent, mais le dressage, à part que c'est joli, on ne comprend pas toujours le système de points. L'affichage des notes s'est amélioré. Et on a des représentations en musique. Je pense que ça va progresser".
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