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Les coulisses des JO. Le skate (et son jargon), nouvelle discipline olympique

Le skate a fait son entrée dimanche 25 juillet  comme nouvelle discipline aux Jeux olympiques de Tokyo. Pas de français sur le podium pour cette première épreuve de "street". Une épreuve où Farida Nouar n'a pas forcément tout compris.
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Article rédigé par franceinfo - Farida Nouar
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le skateur Vincent Milou aux Jeux olympiques de Tokyo, le 25 juillet 2021. (JEFF PACHOUD / AFP)

C’est un peu dur de maîtriser le vocabulaire de cette discipline quand on ne la connaît pas trop. En fait, après les épreuves aux Jeux olympiques,  les journalistes filent en zone mixte : c’est là ou l’athlète s’arrête pour répondre à nos questions. Et c’est ce qu’a fait Vincent Milou le skateur landais de 24 ans arrivé 4e de l’épreuve de "street".

Quand il a commencé à faire un résumé de sa performance dans le jargon skateur, on va dire que ça s’est corsé pour moi, niveau compréhension : "En plus ce que j'ai loupé dans mon run, c'est mon 'trick'. En qualif, je l'ai mis ce 'trick' là. J'ai commencé mon 'run' bizarre. J'ai juste un peu loupé mes 'run' mais j'ai réussi à me reprendre", souligne Vincent Milou. Je ne faisais pas la maligne. Pour votre info un "trick" c'est une figure et le "run" c'est le passage.

Des runs dans le village olympique

Vincent Milou en a même profité pour essayer de nouveaux spots un jour bien particulier : "Je suis allé skater dans le village. Au final, la cérémonie ne me parlait pas plus que ça donc je suis allé skater dans le village où il n'y avait plus personne donc c'était vraiment trop bien. C'est des spots que personne n'a jamais vu, même que toi tu n'as jamais vu où personne n'a accès. Donc ça a un côté privilège, quoi. Le soleil s'est couché trop tôt, j'étais juste dégoûté, il fallait que je rentre",  assure Vincent Milou. Préférer un bon run à la cérémonie d’ouverture : c’est ça l’esprit de liberté, c’est ça l’ ADN des skateurs.

Et Vincent Milou est chaud pour retenter l'expérience aux Jeux de Paris 2024 : "Oui vraiment, sans hésitation. Si c'est aussi bien organisé. C'était cool." Il a juste un message pour les organisateurs : "Paris, si vous remettez les épreuves à 6 heures du matin, ce n'est pas possible. Jamais de ma vie, j'aurai skaté à 6 heures du matin. C'est hors de question !" 
Voilà, si Tony Estanguet le président du comité d’organisation nous écoute et peut noter ça sur la liste des choses à ne pas oublier pour les JO 2024, nos skateurs seront contents !

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