JO de Paris 2024 : la qualité de l'eau de la Seine était "très bonne" pour les épreuves de triathlon mercredi, selon les organisateurs

La course masculine prévue mardi matin avait dû être reportée de 24 heures, à cause d'une concentration trop élevée de la bactérie fécale "Escherichia coli".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des athlètes plongent dans la Seine, pour l'épreuve de triathlon masculin individuel, lors de Jeux olympiques de Paris, le 31 juillet 2024. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Promesse tenue après des mois de doute. L'eau de la Seine était de "très bonne" qualité sur le plan bactériologique pendant les épreuves de triathlon mercredi 31 juillet, a annoncé jeudi 1er août le Comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo)

"Les échantillons prélevés hier entre 5 et 6 heures du matin ont montré des niveaux d'Escherichia coli" – la plus problématique des deux bactéries fécales mesurées – "considérés comme très bons par World Triathlon", la fédération internationale qui a donné le feu vert aux premières olympiques dans la Seine, selon la porte-parole du Cojo lors d'un point presse.

Pour tenir une compétition en eau vive, la concentration en bactéries Escherichia coli (E. coli) dans l'eau ne doit pas dépasser le seuil fixé par les fédérations sportives de 1 000 "unités formant colonies" par millilitre d'eau (UFC/ml). Les taux mesurés mercredi étaient "compris entre 192 et 308" UFC/ml, selon la porte-parole.

L'orage de mardi soir n'a pas gâché l'épreuve

Deux séances de reconnaissance de la partie natation avaient dû être annulées dimanche et lundi, et la course masculine initialement prévue mardi matin reportée de 24 heures, car les taux de bactéries relevés "à certains endroits" du parcours étaient "encore supérieurs aux limites acceptables", selon le Cojo et World Triathlon. Une dernière date de repli était prévue vendredi si jamais les résultats des dernières analyses bactériologiques n'étaient toujours pas concluants.

Il s'en est fallu de peu que l'orage de la nuit de mardi à mercredi ne vienne détériorer la qualité de l'eau du fleuve. L'orage de mardi soir "n'est pas passé loin", a admis mercredi le préfet de région Marc Guillaume, mais "il n'a pas plu sur la zone d'épreuves". En cas de précipitations intenses, de l'eau non traitée peut être rejetée dans le fleuve, un phénomène que les ouvrages de rétention inaugurés juste avant les Jeux ont vocation à empêcher.

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