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JO 2024 : "Génération 2024", objectif 30.000 jeunes en service civique

Il fait d'ores et déjà partie de l'héritage des Jeux de Paris. Le service civique "génération 2024" remporte un franc succès depuis sa mise en place. Porté par le CNOSF et le comité d'organisation des Jeux de Paris, l'objectif est désormais très ambitieux.

Article rédigé par Fabrice Rigobert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Tony Estanguet président du COJO Paris 2024, Brigitte Henriques présidente du CNOSF, à la rencontre de jeunes en service civique. (FABRICE RIGOBERT / RADIO FRANCE)

Un an après le lancement du programme service civique, "génération 2024", avec le Comité d’organisation des jeux et le mouvement sportif français, plus de 3 500 jeunes ont pu profiter du dispositif, mais l’objectif est désormais plus ambitieux. 30 000 jeunes volontaires sont attendus d’ici 2024 pour effectuer un service civique.

Un programme qui s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, jusqu’à 30 ans en situation de handicap, sans condition de diplôme, pour une période de 6 à 12 mois en France ou à l’Etranger, dans des clubs, ligues, fédérations, associations ou collectivités territoriales labellisées "terre de jeux". Il s’agit d’impliquer la jeunesse dans les Jeux olympiques.

Susciter des vocations

"Le système sportif repose beaucoup sur l’engagement des bénévoles et des volontaires dans des centaines de milliers de clubs", explique Tony Estanguet le président du comité d'organisation des JO.

"Si on veut capter cette génération 2024, cette jeunesse, c’est en lui proposant des missions d’engagements très concrètes, au contact de ceux qui font le sport français. On sait aussi qu’il faut renouveler cette génération de volontaires, et pour eux, je pense que c’est formateur de faire six mois, un an, dans une structure associative, sportive. Cela peut susciter des vocations. Beaucoup d’entre eux souhaitent ensuite postuler sur des emplois dans le monde du sport. C’est ça aussi que nous souhaitons encourager."

Temps d'échange et de partage entre le président du COJO Tony Estanguet, Béatrice Angrand présidente de l'agence du service civique, Brigitte Henriques présidente du cnosf à l'initiative de l'Ufolep. (FABRICE RIGOBERT / RADIO FRANCE)

En toile de fond, l’idée de valoriser ce que le sport peut apporter à la société dans l’engagement citoyen. Rémunérés 580 euros par mois, les jeunes en service civique sont encadrés par un tuteur qui les guide dans leur projet d’avenir. Ils ont la possibilité de suivre des formations pour préparer leur entrée dans la vie active. Les missions proposées sont au service de l’impact social et environnemental du sport.

Au delà de la performance, la notion d'héritage

"Vous avez des jeunes qui vont faire la promotion du para-sport, qui vont faire des ateliers pédagogiques sur la lutte contre les violences dans le sport, qui vont soutenir le sport santé, la pratique pour tous", précise Béatrice Angrand, présidente de l’agence du service civique.

"Le fil conducteur, c’est vraiment d’aller au contact des populations pour les faire venir à la pratique sportive, et leur faire toucher du doigt ce qu’est un grand événement comme les Jeux olympiques, qui vont bien au-delà de la performance et de la recherche de médailles. Les Jeux olympiques, c’est aussi un héritage, et c’est sur ce champ-là que sont engagés les jeunes en service civique dans le sport."

Depuis sa création en 2010, 600 000  jeunes ont effectué un service civique. La génération 2024, pourra s’appuyer sur des bases solides pour tenter de rejoindre ensuite le programme des volontaires de Paris 2024.  

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