Cet article date de plus d'un an.

Comité olympique français : la démission de sa présidente Brigitte Henriques est "une décision de raison", commente David Lappartient

Le président de l'Union cycliste internationale espère que cette démission permettra de "ramener la sérénité".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
David Lappartient, membre français du Comité international olympique (CIO), président de l'Union cycliste internationale, le 25 mai 2023. (GR?GORY YETCHMENIZA / MAXPPP)

C'est "une décision de raison que nous avons saluée en espérant que cela permette de ramener la sérénité", a réagi jeudi 25 mai sur franceinfo David Lappartient, membre français du Comité international olympique (CIO), président de l'Union cycliste internationale, après la démission de Brigitte Henriques du Comité national olympique et sportif français 14 mois avant les JO 2024 de Paris. En fin de semaine dernière, le 21 mai, une quarantaine d'acteurs du sport français et des élus ont réclamé, dans une tribune publiée dans le JDD, que soit mis un terme "aux querelles" au sein de l'instance olympique française afin de préparer au mieux les Jeux de Paris.

>> JO 2024 : six dates pour comprendre la crise qui secoue le Comité olympique français et a conduit à la démission de Brigitte Henriques

franceinfo : Que représente cette démission ?

David Lappartient : On est à un an des Jeux olympiques, notre pays a l'immense honneur d'accueillir les Jeux olympiques et les tensions, pour ne pas dire plus, qui existaient au sein du comité olympique étaient vraiment préjudiciables. Il fallait sortir de la crise. Brigitte Henriques a décidé de démissionner. C'est une manière d'en sortir. C'était sans doute nécessaire, si près des Jeux olympiques, pour que la sérénité puisse revenir, que l'unité de mouvement olympique français puisse revenir et qu'on puisse préparer avec joie et bonheur ces Jeux olympiques.

Est-ce que cela doit être la seule démission ?

On a la démission de la présidente, mais on n'a pas eu de révocation du conseil d'administration. Se relancer dans une révocation, avec une élection complète du conseil d'administration et repartir en campagne électorale aussi près des Jeux olympiques, cela ne me semble pas opportun. Donc, la décision de la présidente me semble une décision de raison que nous avons saluée en espérant que cela permette de ramener la sérénité.

Le Comité international olympique (CIO) s'est-il ému de la situation du sport français et de ses instances ?

Tout à fait. Il y avait une vive inquiétude de la part du Comité international olympique, il ne l'a pas cachée. Il ne pouvait pas se permettre que le pays hôte des Jeux olympiques soit dans un tel état de division à un an des Jeux olympiques. Il a eu les uns et les autres au téléphone sans interférer dans la gouvernance du sport français.

Êtes-vous candidat à la succession de Brigitte Henriques ?

Je ne suis candidat à rien, j'ai un planning déjà bien chargé, donc je ne suis pas parti pour être candidat à la tête du Comité national olympique et sportif français. Toutefois, je reste, comme d'autres collègues, à disposition parce qu'il faudra bien que le conseil d'administration élise en son sein, ce que prévoient les statuts, un président qui ne peut pas venir de l'extérieur, c'est forcément un administrateur actuel.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.