Paris 2024 : "Beaucoup d'hôtels ne sont pas complets", assure Thierry Marx qui se félicite d'un taux d'occupation proche de 70%

Selon le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), ce taux de réservation est "vraiment très, très bien pour juillet-août mais ce ne sera pas plus".
Article rédigé par franceinfo
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Thierry Marx, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), était l'invité du 8h30 franceinfo lundi 1er avril 2024. (CAPTURE D'ECRAN FRANCEINFO)

"Beaucoup d'hôtels ne sont pas complets" à Paris pour la période des Jeux olympiques (26 juillet – 11 août), a assuré lundi 1er avril sur franceinfo le chef étoilé et président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) Thierry Marx. Le chef étoilé s'inquiète par ailleurs d'un problème de main-d'œuvre lors des Jeux. "Pour la période des JO, il nous manque encore du personnel", a-t-il regretté. 

À environ quatre mois de la cérémonie d'ouverture, "on se dirige vers un taux d'occupation de 70, 72%", a précisé le patron de l'une des principales organisations du secteur. "C'est vraiment très, très bien pour juillet-août mais ce ne sera pas plus", a-t-il affirmé. Les réservations sont donc nombreuses alors que les prix des nuits d'hôtel à Paris pendant les Jeux sont en moyenne trois fois plus élevés que ceux pratiqués pendant l'été 2023, selon le baromètre de mars publié par l'office du tourisme de Paris.

La question des meublés touristiques

Une hausse "qui n'est pas anormale", selon Thierry Marx. Mais les prix moyens pratiqués dans les hôtels durant les JO ont baissé en mars, pour s'établir désormais à 452,90 euros la nuit, soit 13,5% moins cher que les prix proposés en début d’année pour la même période. "On regarde toujours à la loupe l'hôtellerie mais on ne parle pas des meublés touristiques", a-t-il regretté. "On ne parle pas des meublés touristiques qui eux, très discrètement, ne payent pas de charges. Ce sont une niche fiscale et ils disent : 'Pour nous, tout va bien, on engrange et on dérégule'", a-t-il ajouté. "C’est de la concurrence totalement déloyale", a-t-il cinglé. "Quand Bercy nous dit : 'On cherche beaucoup d'argent', regardez un petit peu de ce côté-là", a suggéré le chef étoilé.

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