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JO 2021 - Natation : Maxime Grousset qualifié pour la finale du 100 mètres nage libre, le doublé pour Ariarne Titmus

Fortunes diverses pour les deux Français en lice dans la nuit de mardi à mercredi à Tokyo : Maxime Grousset disputera la finale du 200 mètres nage libre, mais Antoine Viquerat s'est arrêté en demies du 200 mètres brasse.

Article rédigé par Andréa La Perna, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Maxime Grousset lors des séries du 100 mètres nage libre, le 27 juillet à Tokyo.  (KEMPINAIRE STEPHANE / KMSP / AFP)

Les épreuves de natation ont occupé une grande partie de la nuit olympique du mardi au mercredi 28 juillet à Tokyo. A retenir, la qualification du Français Maxime Grousset pour la finale du 200 mètres nage libre et la victoire d'Ariarne Titmus sur la même distance chez les femmes.

Grousset aura son mot à dire

Maxime Grousset disputera sa première finale olympique individuelle. Le nageur de 22 ans a gagné sa place au milieu du gratin mondial sur 100 mètres nage libre, mercredi 28 juillet. Cinquième de sa demi-finale, dominée par le monstre Caeleb Dressel en 47''23, il a dû attendre le dénouement de l'autre série, survolée par Kolesnikov en 47''11 (meilleure performance mondiale de l'année), pour savoir de quoi son avenir serait fait.

Tout s'est joué à des petits détails, mais son chrono en 47''82, huitième temps des séries, lui a permis de décrocher le dernier ticket pour la finale de la distance à Tokyo, qui se disputera dans la nuit de mercredi à jeudi (4h37 heure française). "Ca s'est joué à rien du tout. Il y a beaucoup de déçus et je n'en fais pas partie. Je suis vraiment content d'atteindre cette finale olympique", s'est réjoui le natif de Nouméa, déjà impatient d'en découdre.

Maxime Grousset, qualifié pour un dixième, est ravi de participer à sa première finale olympique.
Maxime Grousset : "C'était l'objectif" Maxime Grousset, qualifié pour un dixième, est ravi de participer à sa première finale olympique.

Un autre nageur tricolore était en lice, mais il n'y aura pas de finale pour Antoine Viquerat. Sur 200 mètres brasse, il n'a signé que le 12e chrono des demi-finales en 2'09''97.

Le doublé pour Titmus, Ledecky assommée

La revanche de Katie Ledecky était très attendue. Venue à Tokyo pour tenter un quadruplé inédit (200m, 400m, 800m, 1500m), l'Américaine avait été battue en finale du 400m nage libre par l'Australienne Ariarne Titmus. Infliger à la reine sa première défaite aux Jeux olympiques était un affront, alors que dire quand cela arrive pour la deuxième fois d'affilée ? Dans la nuit de mardi à mercredi, Titmus a remis le couvert en remportant l'or sur 200m nage libre loin devant Ledecky.

Quand la première s'est adjugé le record olympique en 1'53''50, l'autre n'a jamais existé, se contentant d'une inhabituelle 5e place en 1'55''21 (qu'elle a compensé avec une médaille d'or sur le 1500m nage libre quelques minutes plus tard). L'argent est revenu à la Hongkongaise Siobhan Haughey, le bronze à la Canadienne Penny Oleksiak. A noter que l'Italienne Federica Pellegrini, qui disputait sa cinquième finale olympique sur cette distance, s'est contentée de la septième place.

Ariarne Titmus décroche une nouvelle médaille d'or en plus du record olympique sur ce 200m nage libre. Bernadette Haughey et Penny Oleksiak complètent le podium.
Natation (F) : Ariarne Titmus sacrée championne olympique en 200m nage libre Ariarne Titmus décroche une nouvelle médaille d'or en plus du record olympique sur ce 200m nage libre. Bernadette Haughey et Penny Oleksiak complètent le podium.

La moue après le sacre pour Milak

Derrière le masque, Ariarne Titmus a laissé perler des larmes de joie au moment de l'hymne australien. Mais ne demandez pas à Kristof Milak de le faire. Le Hongrois, qui a survolé la finale du 200 mètres papillon avec plus de deux secondes d'avance sur son plus proche rival, est resté stoïque à l'arrivée. Accroché à sa ligne d'eau, les yeux dans le vide, il n'était absolument pas content de lui.

Venu pour pulvériser son propre record du monde (1'50''73, établi à Gwangju en 2019), Milak est finalement arrivé loin du compte avec un chrono en 1'51''25. Dans les gradins, ses deux entraîneurs se sont pris la tête entre les mains avant de taper dans le mur de déception. 

La déception de ne pas avoir battu le record du monde semble plus grande que la joie du titre olympique sur le 200m papillon pour Kristof Milak. Honda Tomoru et Federico Burdisso complètent le podium.
Natation (H) : le Hongrois Kristof Milak champion olympique mais sans record du monde La déception de ne pas avoir battu le record du monde semble plus grande que la joie du titre olympique sur le 200m papillon pour Kristof Milak. Honda Tomoru et Federico Burdisso complètent le podium.

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