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JO 2024 : "Tous les spectateurs pour tous les sites olympiques pourront s'y rendre en transports publics", promet Clément Beaune

"On nous avait dit, encore la veille de l'ouverture de la Coupe du monde de rugby, qu'on serait incapables de faire une Coupe du monde 100% transports publics. On l'a fait pour la première fois de l'histoire", rappelle le ministre des Transports.
Article rédigé par franceinfo
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Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, était l'invité du 8h30 franceinfo, jeudi 7 décembre 2023. (FRANCE INFO RADIO FRANCE)

"On a un pris un engagement très important pour les Jeux olympiques et paralympiques, il sera tenu", a assuré Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, jeudi 7 décembre sur franceinfo. "Tous les spectateurs pour tous les sites olympiques et paralympiques pourront s'y rendre en transports publics. Aucune ville hôte n'a fait ça, nous le ferons", a-t-il promis. "C'est l'honneur de la France, de la ville de Paris, de la région, de l'Etat." Face aux critiques et aux inquiétudes, Clément Beaune répond : "On nous avait dit, encore la veille de l'ouverture de la Coupe du monde de rugby, qu'on serait incapables de faire une Coupe du monde 100% transports publics. On l'a fait pour la première fois de l'histoire."

En s'adressant aux "responsables politiques", il estime que "plutôt que de cracher sur notre pays en disant qu'on est nuls, qu'on n'est pas prêts et qu'on n'y arrivera pas, retroussons-nous les manches." Il a ainsi taclé la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a déclaré fin novembre sur le plateau de Quotidien que les transports publics ne seront pas "prêts" pour les JO. "Quand on a une responsabilité politique d'accueillir le monde et d'organiser les Jeux, c'est grave", affirme-t-il.

500 millions d'euros mobilisés pour les transports parisiens

"On recrute, on investit, ça va mieux que l'an dernier", se défend Clément Beaune, qui admet qu'il y a "certaines lignes où c'est encore très difficile". "J'ai mobilisé 500 millions d'euros dès 2024 pour qu'on accélère tout cela, et qu'on change la vie des Franciliens et des Parisiens au-delà des Jeux." Selon lui, "tout le monde doit prendre ses responsabilités : le principal facteur de retard du bus parisien, c'est les travaux de la ville de Paris. Plutôt que de se renvoyer la balle, essayons de bosser ensemble. Valérie Pécresse vient à chacune de mes réunions, pas Anne Hidalgo. J'en fais une le 19 décembre, elle est la bienvenue", lance-t-il.

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