Paris 2024 : "Pas question d'envisager des sanctions" contre Israël, assure le CIO

Une trentaine de députés de La France insoumise et écologistes réclamaient que soient appliquées à Israël lors des JO "les mêmes sanctions qu'à la Russie".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des membres du Comité international olympique lors d'une conférence de presse à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 8 mars 2024. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Le Comité international olympique (CIO) n'envisage pas de "sanctions" contre Israël pour les Jeux olympiques de Paris, a assuré vendredi 8 mars un haut cadre de l'instance olympique, après que des députés de gauche français ont demandé que les sportifs israéliens participent sous bannière neutre.

Dans un courrier adressé le 20 février au président du CIO, Thomas Bach, une trentaine de députés de La France insoumise (LFI) et écologistes réclamaient "d'appliquer à Israël, lors des prochains Jeux olympiques, les mêmes sanctions qu'à la Russie et à la Biélorussie, tout en laissant ouverte la possibilité d'une levée de ces sanctions en cas de cessez-le-feu durable".

"Deux situations différentes"

"Aujourd'hui, il n'est pas question d'envisager des sanctions", a affirmé Pierre-Olivier Beckers, le président de la commission de coordination des JO 2024, interrogé lors d'une conférence de presse au siège du comité d'organisation des Jeux.

"Les éléments qui ont conduit le CIO à sanctionner la Russie d'abord et le Comité olympique russe (ROC) ensuite sont des éléments spécifiques, pour lesquels la Russie et plus récemment, en octobre 2023, le ROC, ont clairement bafoué des éléments essentiels de la charte olympique", a expliqué Pierre-Olivier Beckers. "Ce n'est le cas ni du comité olympique palestinien, ni du comité olympique israélien (...) qui coexistent de manière pacifique entre eux. Il est tout à fait clair que ce sont deux situations différentes", a-t-il ajouté.

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