JO 2024 : pour l’équipe de France de hand, un match "à la vie, à la mort " contre la Hongrie

Les Français n'ont pas le droit à la défaite contre la Hongrie, dimanche après-midi (16 heures), avec qui ils se disputent un billet pour les quarts de finale.
Article rédigé par Hortense Leblanc
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
L'équipe de France avant son match contre l'Argentine au tournoi olympique, le 2 août 2024. (VALROFF LAURENE / AFP)

Leur objectif était la première place du groupe. Il est désormais juste de se qualifier en quarts de finale, peu importe la position. Englués dans une position délicate après deux défaites et un match nul pour entrer dans ce tournoi olympique, les Bleus sont sous pression. "Le plan B est en marche, par contre il n’y a pas de plan C donc ce serait bien qu’il marche", souriait Nikola Karabatic après le match contre l'Argentine et avant l’opposition cruciale contre la Hongrie, dimanche 4 août (en direct sur France télévisions et france.tv), qui décidera de l’avenir des Bleus dans le tournoi, s’il y en a un.

Après leur victoire contre l’Argentine, les hommes de Guillaume Gille n’avaient qu’un mot à la bouche pour qualifier le dernier match à venir contre la Hongrie : "Un huitième de finale". Cette rencontre a en effet tout d’un match à élimination directe, puisque le vaincu ne verra pas les quarts de finale à Lille. "On s’est mis dans cette situation. On dit souvent qu’on aime les matchs à enjeu, donc allons-y maintenant", affirme Nedim Remili. Et si un match nul pourrait suffire aux Bleus pour conserver leur quatrième place qualificative, Luka Karabatic ne veut pas faire de calcul : "On ne se posera pas la question. On va tout donner pour gagner, mettre le contenu, l’envie et la combativité".

Une équipe battue lors du dernier Euro en janvier

De la combativité, les Bleus vont en avoir besoin face à une équipe autrement plus inquiétante que l’Argentine, qu’ils ont battue 28-21, mais contre qui ils ont connu un trou d’air en seconde période, qui ne pardonnera pas face à une équipe de meilleur calibre. "Ce sera différent, c’est sûr. Ce sont des gros gabarits, des joueurs qu’on connaît bien, qui jouent dans les meilleurs clubs. On les a rencontrés à l’Euro [victoire 35-32], ça va être un match à la vie, à la mort, pour eux comme pour nous", explique Valentin Porte.

Trois joueurs de l’équipe de France, Nedim Remili, Ludovic Fabregas et Hugo Descat, jouaient en Hongrie cette saison, à Veszprem, et connaissent bien leurs futurs adversaires. "Leur pivot d’attaque est dur à bouger, ils ont des gros tireurs aussi comme Richard Bodo, qui sont durs à gérer quand il est en confiance ou Maté Lékai qui a ce tir un peu filou en appui. Il y a Gergo Fazekas qui a des un contre un ravageurs, on l’a vu en Ligue des champions cette année. Leur ailier droit rate peu au shoot aussi, énumère Nedim Remili. Ça va être un beau duel. A nous de trouver les armes."

Même en difficulté, les Bleus continuent de croire en eux et ont arboré un étonnant sourire devant les médias après leur match. "Une équipe qui est dans la merde jusqu’au cou, mais qui sourit, c’est une équipe dangereuse", prévient Nikola Karabatic, qui a tout intérêt à ce que l’équipe de France l’emporte sous peine de voir sa carrière prendre fin sur une défaite.

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