JO de Paris 2024 : "Je sens et je sais que je peux faire une médaille aux Jeux", estime le Français Anthony Jeanjean, n°1 mondial de BMX freestyle

Après une déception lors des JO de Tokyo, le Français a beaucoup misé sur l'épreuve qui se déroule à la Concorde.
Article rédigé par Fanny Lechevestrier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Français Anthony Jeanjean lors des qualifications olympiques 2024 à Budapest, en Hongrie, le 22 juin 2024. (ATTILA KISBENEDEK / AFP)

Il a tout mis entre parenthèses cette année pour réaliser son rêve : devenir le premier champion olympique français de l'histoire du BMX freestyle. Le Montpelliérain Anthony Jeanjean fait son entrée en lice mardi 30 juillet avec les qualifications d'une discipline très spectaculaire.

Triple champion d'Europe, actuel numéro un mondial, le Français de 26 ans fait bien sûr partie des grands favoris pour aller chercher l'or dans le ciel de la Concorde. Et déjà une certitude : les images s'annoncent somptueuses, des vélos propulsés dans les airs, la tête parfois à l'envers avec pour vision l'obélisque de la Concorde.

"Cette année, oui, mais surtout toute ma vie a été tournée autour des Jeux. J'ai décidé de consacrer 100% de ma vie aux JO de Paris, parce qu'il y a énormément de travail technique en BMX, mais aussi physique et mental aussi. C'est toute ma vie", confie, sourire en coin et accent chantant Anthony Jeanjean. 

Une revanche à prendre sur Tokyo

Avec au-delà de l'or recherché, il a surtout l'envie d'enfin laisser derrière lui les larmes des Jeux de Tokyo, où il n'avait pu prendre que la 7e place après une chute d'entrée en finale. "Je sens et je sais que je peux faire une médaille aux Jeux. Mais Tokyo, ce n'était pas le moment : je n'étais pas aussi bien préparé, je n'étais pas aussi bien entouré... Je n'avais pas du tout la même expérience non plus. C'est une bonne revanche à prendre sur Tokyo, ça, c'est sûr", glisse-t-il. Et de conclure : "Ces trucs comme 'l'important, c'est de participer', je n'en veux pas !"

Et pour atteindre son rêve, l'Héraultais promet de nouvelles figures. Cela fait plus de huit mois qu'il les prépare en secret. Et le public le sait et n'a qu'une hâte : le voir les réaliser à cinq mètres de hauteur, face à l'obélisque de la Concorde.

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