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JO 2022 : "Je ne suis plus autorisée à participer aux Jeux", annonce la biathlète Ingrid Landmark Tandrevold, évacuée à la fin de la poursuite

Le médecin de l'équipe norvégienne a décidé d'arrêter la biathlète qui s'est écroulée à la fin de la course, dimanche.

Vincent Daheron, franceinfo: sport - De notre envoyé spécial à Zhangjiakou

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 14/02/2022 09:48 Mis à jour le 15/02/2022 07:20

Temps de lecture : 2min

Ingrid Landmark Tandrevold après la poursuite des Jeux olympiques de Pékin, le 13 février, à Zhangjiakou. (PENG ZIYANG / XINHUA via AFP)

L'image était aussi impressionnante qu'inquiétante. Dimanche 13 février, à l'issue de la poursuite féminine des Jeux olympiques de Pékin, la Norvégienne Ingrid Landmark Tandrevold a complètement craqué physiquement avant de s'écrouler juste après avoir franchi la ligne d'arrivée en 14e position. Vite secourue par Julia Simon et la triple championne olympique Marte Olsbu Roeiseland, Tandrevold a été évacuée rapidement par les médecins.

Une décision médicale

Lundi 14 février, en conférence de presse, Ingrid Landmark Tandrevold a annoncé qu'elle mettait fin à ses Jeux olympiques à la suite de cet incident, alors que la médaille de bronze lui semblait acquise. "Je ne suis pas autorisée [par les médecins de l'équipe norvégienne] à courir davantage dans ces Jeux olympiques donc je vais rentrer à la maison en Norvège", a-t-elle expliqué avec émotion devant la presse, au village olympique de Zhangjiakou. "C'est une décision médicale d'arrêter Ingrid maintenant," a ajouté Lars Kolsrud, le médecin de l'équipe norvégienne.

"Nous voulons la ramener en Norvège et l'examiner pour voir ce que l'on peut faire, comment on peut l'aider pour que ça ne se reproduise plus."

Lars Kolsrud (médecin de l'équipe de Norvège)
en conférence de presse

La vice-championne du monde du sprint en 2019 et de la mass start en 2021 avait déjà eu des problèmes cardiaques par le passé dans sa carrière. "Maintenant, je me sens très bien, a rassuré Tandrevold. Je pense que j'ai juste dépassé mes limites avec l'altitude et dans une course difficile."

Elle ne participera pas au relais, mercredi 16 février, dont la Norvège, triple championne du monde, est la grande favorite. "Il n'y a rien que je ne veux plus que de participer au relais avec mes coéquipières, les autres filles et la meilleure équipe mais ma santé est plus importante, a-t-elle avoué. C'est une décision très difficile mais je n'ai que 25 ans alors j'espère avoir encore de nombreuses années devant moi dans ce sport."

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