Jeux paralympiques : la cérémonie d’ouverture n’a pas vocation à "choquer" mais à "interpeller", souligne Amélie Oudéa-Castéra

La ministre démissionnaire des Sports qualifie également la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques de "message d'harmonie".
Article rédigé par franceinfo
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Amélie Oudéa-Castera, ministre démissionnaire des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, invitée de franceinfo, mercredi 28 août 2024. (FRANCE INFO / RADIOFRANCE)

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques mercredi 28 août à 20 heures, n’a pas vocation à "choquer", mais à "interpeller, ouvrir les esprits", c'est "un message d'harmonie", souligne sur franceinfo Amélie Oudéa-Castéra, ministre démissionnaire des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques de France. "On a tous envie de retrouver cette joie, cette ferveur, cette cohésion, ce partage", dit-elle.

"Un message sur l'inclusion", selon Tony Estanguet 

Tony Estanguet, également invité mercredi matin, y voit "un message à travers la danse, à travers ce spectacle, sur l'inclusion." Le spectacle "Paradoxe", à nouveau concocté par Thomas Jolly, le directeur artistique des Jeux de Paris, a lieu ce mercredi soir, une nouvelle fois en plein air dans les rues de la capitale. "On veut accueillir les plus grands athlètes de la planète de la plus belle des manières. C'est pour ça qu'on a choisi le bas des Champs-Elysées et la place de la Concorde pour un spectacle absolument sans précédent", poursuit le président du comité d'organisation de Paris 2024. 

Le nom de la cérémonie souligne le paradoxe de tenir ces épreuves dans une ville très peu adaptée pour les personnes porteuses de handicap. "On a encore du chemin à faire", le handicap étant "la première cause de discrimination dans notre pays, selon Tony Estanguet. C'est sûr que ces Jeux paralympiques vont éveiller un peu nos consciences sur la nécessité à l'avenir, d'intégrer dans les politiques publiques, dans un certain nombre de nos comportements au quotidien, davantage d'inclusion, de respect, de tolérance pour les personnes en situation de handicap."

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