Les Jeux paralympiques vont-ils permettre de faire bouger les lignes de l’inclusion ?

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Les Jeux paralympiques se sont terminés dimanche 8 septembre. Ils ont permis de mettre en valeur et de donner une visibilité inédite aux personnes en situation de handicap. Mais pour autant, la révolution inclusive parviendra-t-elle à perdurer ? Le travail semble encore long.
Les Jeux paralympiques vont t-ils permettre de faire bouger les lignes de l’inclusion ? Les Jeux paralympiques se sont terminés dimanche 8 septembre. Ils ont permis de mettre en valeur et de donner une visibilité inédite aux personnes en situation de handicap. Mais pour autant, la révolution inclusive parviendra-t-elle à perdurer ? Le travail semble encore long. (France 2)
Article rédigé par France 2 - Matthieu Lartot
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Les Jeux paralympiques se sont terminés dimanche 8 septembre. Ils ont permis de mettre en valeur et de donner une visibilité inédite aux personnes en situation de handicap. Mais pour autant, la révolution inclusive parviendra-t-elle à perdurer ? Le travail semble encore long.

Seulement 2 % des structures sportives en France se disent capables de recevoir des personnes en situation de handicap. En effet, une personne en situation de handicap doit parcourir en moyenne 50 km autour de chez elle pour trouver un club inclusif. Sans compter le coût de la pratique sportive : à titre d’exemple, une lame de sport comme celle utilisée par Markus Rehm, champion paralympique de saut en longueur, vaut entre 5000 et 20 000 euros. Aujourd’hui sans aide et sans prise en charge, la pratique du handisport est presque inaccessible.

La révolution inclusive en marche ?


Si le succès des Jeux paralympiques a mis en avant la question de l’inclusivité dans le sport notamment, il existe d’autres domaines où elle doit encore évoluer. L’accès à l’école pour les enfants en situation de handicap, par exemple, en fait partie. Lundi 16 septembre, la Cour des comptes a pointé du doigt le manque de places dans les établissements ainsi que l’absence de travaux pour rendre les lieux accessibles. À la rentrée, 24 000 enfants handicapés n'avaient pas de structures spécialisées.

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