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Euro 2022 : les Françaises affronteront les Néerlandaises, championnes d'Europe en titre, en quarts de finale

Les Pays-Bas ont terminé à la deuxième place du groupe C, malgré leur victoire, dimanche, contre la Suisse (4-1). La Suède, qui a largement battu le Portugal (5-0) finit à la première place.

Article rédigé par franceinfo: sport, Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
La joie des Néerlandaises Stefanie van der Gragt et Lynn Wilms lors du match contre la Suisse de l'Euro 2022, le 17 juillet 2022 à Sheffield (FRANCK FIFE / AFP)

Ce n'est sans doute pas le scénario dont rêvait l'équipe de France. Sans Marie-Antoinette Katoto, qui a dû déclarer forfait après une bessure au genou, les Bleues devront croiser le fer avec les Pays-Bas, détenteurs du trophée, dès les quarts de finale de l'Euro 2022. Les Néerlandaises ont longtemps été accrochées par la Suisse, dimanche 17 juillet, avant de s'imposer grâce à trois buts dans les dernières minutes (4-1). Ce succès leur assure la deuxième place finale du groupe C derrière la Suède, qui a de son côté surclassé le Portugal (5-0) pour prendre la première place grâce à une meilleure différence de buts.

La logique a finalement été respectée. Les Pays-Bas et la Suède étaient attendues comme les deux favorites de ce groupe et ont tenu leur rang. Les Suédoises n'ont d'ailleurs pas fait dans le détail contre les surprenantes Portugaises. Les coéquipières de Filippa Angeldahl, auteure d'un doublé, menaient déjà 3-0 au repos et n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires, qui avaient réussi à remonter deux buts de retard lors des deux premières journées.

L'alerte Oranje semble moins dangereuse que par le passé

Les Pays-Bas, elles, ont eu bien plus de mal à prendre la mesure de l'événement. Timorées en première période, et même franchement dominées dans l'envie, les tenantes du titre terminent même avec un score bien flatteur. Accrochées à la pause (0-0), elles n'ont trouvé la faille que sur un coup du sort, un but contre son camp d'Ana Maria Crnogorcevic (1-0, 48e), joueuse la plus capée et meilleure buteuse de l'histoire de la sélection helvétique. Cet avantage a été de courte durée, puisque les Suissesses sont parvenues à égaliser dans la foulée, en toute logique, grâce à un joli mouvement collectif conclu par Géraldine Reuteler.

Comme en 2017 contre la France, la Nati a bien cru pouvoir créer la surprise et renverser l'ordre établi. Elle a même eu la possibilité de prendre les devants sur une double occasion de la milieu de terrain Coumba Sow. Mais à manquer d'opportunisme, elle s'est fait punir par les remplaçantes néerlandaises, Romee Leuchter en tête. La jeune attaquante de l'Ajax Amsterdam a forcé la décision (2-1, 83e) sur une mauvaise sortie de la gardienne Gaëlle Thalmann, impériale jusqu'alors. Leuchter a récidivé en début de temps additionnel pour le but du 4-1, alors que Victoria Pelova avait déjà corsé la marque avec un gros coup de pouce de la VAR, intervenue pendant sept longues minutes.

Cette furia de fin de match a un temps laissé imaginer le scénario renversant de Néerlandaises capables de reprendre la tête du groupe. Mais ces dix dernières minutes débridées n'enlèvent pas totalement l'impression que cette équipe n'est pas à la hauteur du niveau qui lui avait permis de se hisser sur le toit du continent en 2017, ou en finale de la Coupe du monde 2019.

Les Pays-Bas pourraient toutefois pouvoir compter sur le retour de la star Vivianne Miedema, absente pour cause de Covid-19, dimanche. L'avant-centre d'Arsenal serait le principal danger pour l'équipe de France en quarts de finale. Dans leur malheur du tirage, les Bleues peuvent se consoler en se disant qu'il y avait sans doute pire timing pour affronter un des épouvantails de la compétition, loin de tourner à plein régime.

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