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Dakar : la course reste en Arabie Saoudite au moins jusqu'en 2025

Présent en Arabie saoudite depuis 2020, le rallye-raid restera dans la péninsule arabique au moins jusqu'à l'édition 2025.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Sébastien Loeb lors de la 13e étape du Dakar 2023, le 14 janvier. (FLORENT GOODEN / AFP)

Le Dakar va rester en Arabie saoudite et n'activera pas la clause de départ prévue après les cinq premières années dans le contrat de dix ans qui avait vu le célèbre rallye-raid s'implanter dans le royaume en 2020, a indiqué samedi 14 janvier David Castera, directeur de la course. "Je suis très content qu'on reste, on a encore beaucoup de déserts à explorer, et il y a un potentiel énorme dans le pays", s'est félicité l'organisateur alors que s'achève dimanche à Dammam, sur le golfe, la 45e édition du rallye-raid.

Le groupe Amaury Sport Organisation ASO, organisateur du rallye-raid, avait annoncé en avril 2019 qu'il avait décidé "d'écrire un nouveau chapitre" de son histoire "au sein des déserts mystérieux et profonds du Moyen-Orient, en Arabie Saoudite". Il avait alors été question d'un contrat de cinq ans. Il s'agissait d'un contrat de 10 ans, avec une clause de sortie au bout de cinq ans, a précisé samedi le patron du Dakar.

Une possibilité d'aller dans les pays limitrophes

"Nous ne la ferons pas jouer", a-t-il assuré. Les Saoudiens sont partie prenantes du projet, et le royaume constitue "un pays d'expression du Dakar", explique-t-il sans donner plus de précision sur le montant du contrat. ASO considère la possibilité d'ouvrir le tracé à des pays limitrophes.

Après le Sahel et la première édition en 1978, puis l'Amérique du sud à partir de 2009, le Dakar, plus grand rallye-raid du monde, a fait en 2020 de l'Arabie saoudite son décor. Un choix qui a suscité la controverse en raison des manquements du royaume ultraconservateur en matière des droits humains.

La puissante économie du Golfe est régulièrement accusée de pratiquer le sportwashing pour améliorer son image et sa réputation via des manifestations sportives. "Aujourd'hui on a un grand changement, ça avance à grande vitesse", assure David Castera. "Je ne suis pas là pour faire de la politique mais pour organiser un évènement sportif qui a la légitimité d'exister ici car il y a les terrains qui s'y prêtent."

L'Arabie saoudite a investi récemment des sommes colossales pour accueillir des événements de tennis et de golf ou un Grand Prix de Formule 1 et songe à une candidature pour l'organisation de la Coupe du monde de football en 2030. Le club saoudien Al-Nassr vient également de recruter Ronaldo, quintuple ballon d'or, jusqu'en 2025, avec des émoluments estimés à 200 millions d'euros sur la durée de son contrat.

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