Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo 13h15. Peinture : l'arrestation en 2005 du peintre faussaire Guy Ribes

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
13h15 le samedi. Peinture : l'arrestation du faussaire Guy Ribes
13h15 le samedi. Peinture : l'arrestation du faussaire Guy Ribes 13h15 le samedi. Peinture : l'arrestation du faussaire Guy Ribes
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 2

La carrière de faussaire de Guy Ribes va prendre fin sur dénonciation en janvier 2005. Surveillé et mis sur écoute, il est arrêté après une transaction. Dans la voiture de son client, neuf faux tableaux et dessins de peintres illustres... Extrait de "13h15 le samedi".

Après avoir produit des centaines de faux Renoir, Modigliani, Bonnard, Foujita, Dufy, Van Dongen ou Laurencin, le peintre Guy Ribes voit son activité de faussaire s’arrêter le 5 janvier 2005 après une dénonciation. Il est surveillé depuis plusieurs semaines et mis sur écoute par la police.

Les hommes du commandant Jean-Christophe Marten Perolin sont ce matin-là en planque devant son atelier à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne : "On avait mis une surveillance sur tout le secteur pour assurer le périmètre", explique le policier. Son équipe prend Guy Ribes en filature. Un homme est venu le chercher. Dans une commune voisine, les enquêteurs le voient ensuite ressortir d’un pavillon avec des tableaux et un carton.

Un véritable faux trésor dans le coffre de la voiture

Guy Ribes déjeune avec un homme dans une brasserie, puis ils se séparent. La transaction semble établie, les policiers décident de passer à l’action. Après l’interpellation, ils découvrent un véritable faux trésor dans le coffre de la voiture du client : neuf tableaux et dessins signés Picasso, Chagall, Léger, Dali, Matisse, Vlaminck… et six livres d’art faussement dédicacés de la main de Guy Ribes.

"Après le stress de l’arrestation, des premières heures, des notifications, et celui de penser aux années de prison, le dialogue se noue, explique le policier qui l’a arrêté. Il a très vite compris son intérêt à coopérer dans le cadre de ce dossier et qu’on avait beaucoup plus que les simples tableaux qu’il avait essayé de refourguer." Avec ces auditions, les enquêteurs vont remonter toute une filière…

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.