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La comédie musicale "42nd Street" triomphe au Châtelet : le pari réussi de Jean-Luc Choplin
C’est l’un des spectacles phares de cette fin d’année. Jusqu’au 8 janvier, le théâtre du Châtelet propose à son public un voyage fabuleux dans le Broadway des années 30. "42nd Street" affiche complet pour l’ensemble des représentations. Un succès en forme de victoire pour le directeur du théâtre Jean-Luc Choplin qui quitte ses fonctions dans quelques jours.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : M.H. Bonnot / G. Sabin / L. Gieysse / V. Christophe
New York 1933. A Broadway, le producteur Julian Marsch est au bord du gouffre. Ses spectacles précédents n’ont pas marché et, en cette période de grande dépression, sa nouvelle production risque bien d’être la dernière.
Le décor de "42nd Street" (42e rue) est planté. Le spectacle décrit les coulisses d’une comédie musicale. Une sorte de mise en abyme du processus créatif au théâtre du Châtelet depuis maintenant 12 ans.
C’est en effet en 2004 sur nomination de Bertrand Delanoë que l’actuel directeur, Jean-Luc Choplin arrive aux manettes. Son objectif : dépoussiérer ce temple de la culture parisien pour en faire un lieu de vie et de création. "J’ai voulu faire un Châtelet de la fête, du bonheur et de la joie". Sa recette : surprendre le public avec des créations innovantes et inattendues.
Une flûte enchantée africaine, une version théâtrale de La Mouche par David Cronenberg lui-même ou encore un spectacle sur les récits de la résistante Germaine Tillion…
Et puis il y a - bien sûr - les comédies musicales. Au début des années 2000, le style, quoique très populaire auprès du public, est loin de faire l’unanimité auprès de l’intelligentsia parisienne. "On m’a mis à l’index pendant un moment". Un moment seulement. Car le succès est au rendez-vous. Depuis 2006, le Châtelet a produit ou accueilli une vingtaine de spectacles musicaux parmi lesquels "An American in Paris","Les parapluies de Cherbourg" ou encore Passion » une création de Stephen Sondheim, le parolier de West Side Story.
"42nd Street" marquera un tournant dans l’histoire du théâtre. D’abord parce que c’est la dernière production de Jean-Luc Choplin en tant que directeur (il quitte son poste dans quelques jours) et que ce sera le dernier avant le grand lifting que va subir l’établissement. D’importants travaux de remise aux normes vont débuter en mars. Ce sera également l’occasion de rendre à la salle l’aspect qu’elle avait lors de son inauguration en 1862. Réouverture des lieux : septembre 2019.
New York 1933. A Broadway, le producteur Julian Marsch est au bord du gouffre. Ses spectacles précédents n’ont pas marché et, en cette période de grande dépression, sa nouvelle production risque bien d’être la dernière.
Le décor de "42nd Street" (42e rue) est planté. Le spectacle décrit les coulisses d’une comédie musicale. Une sorte de mise en abyme du processus créatif au théâtre du Châtelet depuis maintenant 12 ans.
C’est en effet en 2004 sur nomination de Bertrand Delanoë que l’actuel directeur, Jean-Luc Choplin arrive aux manettes. Son objectif : dépoussiérer ce temple de la culture parisien pour en faire un lieu de vie et de création. "J’ai voulu faire un Châtelet de la fête, du bonheur et de la joie". Sa recette : surprendre le public avec des créations innovantes et inattendues.
Une flûte enchantée africaine, une version théâtrale de La Mouche par David Cronenberg lui-même ou encore un spectacle sur les récits de la résistante Germaine Tillion…
Et puis il y a - bien sûr - les comédies musicales. Au début des années 2000, le style, quoique très populaire auprès du public, est loin de faire l’unanimité auprès de l’intelligentsia parisienne. "On m’a mis à l’index pendant un moment". Un moment seulement. Car le succès est au rendez-vous. Depuis 2006, le Châtelet a produit ou accueilli une vingtaine de spectacles musicaux parmi lesquels "An American in Paris","Les parapluies de Cherbourg" ou encore Passion » une création de Stephen Sondheim, le parolier de West Side Story.
"42nd Street" marquera un tournant dans l’histoire du théâtre. D’abord parce que c’est la dernière production de Jean-Luc Choplin en tant que directeur (il quitte son poste dans quelques jours) et que ce sera le dernier avant le grand lifting que va subir l’établissement. D’importants travaux de remise aux normes vont débuter en mars. Ce sera également l’occasion de rendre à la salle l’aspect qu’elle avait lors de son inauguration en 1862. Réouverture des lieux : septembre 2019.
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