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Vidéo Danse : trois bonnes raisons de voir ou revoir "Le Parc" d’Angelin Preljocaj sur france.tv/culturebox

"Le Parc" d'Angelin Preljocaj avec Alice Renavand et Mathieu Ganio vous est proposé en intégralite. Une captation réalisée à l'opéra Garnier. 

Article rédigé par Sophie Jouve
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Generale du ballet Le Parc, un ballet d'Angelin Preljocaj au Palais Garnier (YONATHAN KELLERMAN)

L’Opéra de Paris a rouvert ses portes et propose, en parallèle des spectacles dans ses salles, la captation du Parc d’Angelin Preljocaj réalisée en mars dernier à Garnier. Le ballet est à retrouver sur france.tv/culturebox. Autour d’Alice Renavand et Mathieu Ganio dans les rôles principaux, le corps de ballet de l’Opéra de Paris.

Voir l'intégralité du ballet capté à l'opéra Garnier  

La magnétique Alice Renavand

Alice Renavand a été nommée étoile en 2013, à l’issue justement de la représentation du Parc, où elle dansait pour la première fois le rôle principal. Elle est aujourd’hui au sommet de son art à un an de son départ de l’Opéra de Paris. C’est dire si les occasions de l’admirer dans ce lieu prestigieux sont désormais comptées.

Alice Renavand, qui avait été repérée par Pina Bausch, n’a jamais fait la Une des magazines people mais elle est de celles qui imprime la rétine, de celles dont le nom sur un programme est gage de grâce et de justesse. Elle danse dans , trois pas de deux virtuoses avant un corps-à-corps fusionnel inoubliable avec Mathieu Ganio qui donne à voir toute la palette de son talent.

Alice Renavand dans Le Parc (© AGATHE POUPENEY)

Les vertiges de l’amour

Preljocaj nous détaille une histoire d’amour, depuis la rencontre jusqu’au baiser final. Un coup de foudre entre un libertin et une idéaliste dans la société aristocratique du 18e siècle, aussi friande de plaisir et de volupté que de trahisons. Une promenade initiatique, peut-être imaginée, dans les allées d’un jardin à la française, orchestrée par quatre mystérieux jardiniers aux gestes mécaniques qui semblent manipuler des marionnettes humaines. 

Generale du ballet Le Parc, un ballet d'Angelin Preljocaj au Palais Garnier (YONATHAN KELLERMAN)

Le plus long baiser de scène

Pied de nez en ce temps de Covid, le ballet se termine par un baiser, simple, évident, sublimé par l’adagio du Concerto pour piano N°23 de Mozart. En chemises blanches, pris dans la passion de leurs personnages et débarrassés de tout raffinement comme s’ils étaient nus, Alice Renavand et Mathieu Ganio tourbillonnent sans se séparer dans une harmonie infinie. Un moment absolu de grâce.  

Le Lac des cygnes version Angelin Prejlocaj est à l'affiche du Théâtre de Chaillot jusqu'au 26 juin.

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