François Hollande : "Les affaires privées se traitent en privé"
Le chef de l'Etat a refusé de répondre à une question sur la situation de son couple après les révélations de "Closer".
François Hollande clarifiera sa situation personnelle avant son voyage d'Etat prévu aux Etats-Unis le 11 février. C'est ce qu'a annoncé le chef de l'Etat, mardi 14 janvier, lors de sa conférence de presse, qui se tenait après la révélation d'une relation supposée avec l'actrice Julie Gayet par le magazine Closer.
Après une demi-heure de propos liminaire, la question concernant sa vie privée de François Hollande lui a été posée par le premier journaliste à prendre la parole. "Valérie Trierweiler est-elle toujours Première dame de France ?", lui a demandé sans détour Alain Barluet, président de l'Association de la presse présidentielle.
Une clarification promise avant le 11 février
"Je comprends votre question et j'espère que vous comprendrez ma réponse, a répliqué le président de la République. Chacun, dans sa vie personnelle, peut traverser des épreuves. C'est notre cas. Ce sont des moments douloureux. Mais j'ai un principe : c'est que les affaires privées se traitent en privé dans une intimité respectueuse de chacun. Ce n'est donc ni le lieu ni le moment de le faire."
En revanche, François Hollande a précisé qu'il clarifierait sa situation personnelle avant le voyage prévu le 11 février aux Etats-Unis et lors duquel Valérie Trierweiler devait l'accompagner.
"Partout je suis protégé"
Quelques minutes plus tard, d'autres journalistes ont tenté d'interroger à nouveau le chef de l'Etat sur ce sujet. Malgré son "indignation totale" vis-à-vis de ces révélations, François Hollande a déclaré qu'il s'abstiendrait d'attaquer en justice le magazine Closer, pour qu'il n'y ait pas "deux poids deux mesures", le président bénéficiant d'une immunité.
Sur la question d'un éventuel statut pour la Première dame, François Hollande a rappelé qu'il n'y avait "pas de statut du conjoint" et qu'il n'y en avait "jamais eu". "Il y a une pratique qui a varié dans le temps, et c'est un usage. Ce qui pour moi est essentiel, c'est la transparence. Les moyens [qui lui sont accordés] doivent être connus, publiés et les moins élevés possible".
Enfin, après une question concernant la sécurité du président dans ses déplacements privés, François Hollande a affirmé que sa sécurité était assurée partout. "Partout je suis protégé, que personne ne s'inquiète là-dessus." Relancé une dernière fois par un autre journaliste sur ce sujet, le chef de l'Etat a simplement précisé que Valérie Trierweiler "se repose". "Pas d'autre commentaire", a-t-il conclu.
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