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Vidéo "J'ai vu certains de mes collègues sombrer" : Olivia Ruiz revient sur son passage à la Star Academy

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Invitée de l'émission "On n'est pas couché", samedi, la chanteuse a partagé son expérience, parfois douloureuse, à l'émission de télé de TF1, en 2001.

"Clairement, je ne savais pas où j'allais", a raconté Olivia Ruiz, samedi 18 février, sur le plateau de "On n'est pas couché". Interrogée sur son passage à la "Star Academy", en 2001, l'émission de télé-crochet de TF1, la chanteuse décrit "un système terrible" et peu humain, même si elle reconnaît que le show lui a permis de lancer sa carrière.

"TF1 disait qu'on ne ferait pas de la télé-réalité comme M6 avec le 'Loft', raconte-t-elle. Finalement, au bout de trois semaines, c'est un tel bide (...) parce qu'ils ne montrent que les cours de danse et de chant, qu'ils commencent à filmer dans la salle de bains... Si j'avais vu la 'Star Academy 1' je ne me serais jamais inscrite à la 2."

"Pas d'accompagnement psychologique"

La chanteuse évoque un quotidien "vraiment étrange psychologiquement", où elle se "cassait les dents" pendant son sommeil et raconte comment la production de l'émission traitait les candidats.

"A un moment donné, toutes les filles avaient pris du poids, j'étais la seule qui était à peu près stable, donc on m'a emmené chez l'habilleuse. Il y avait une tenue, c'était pas une tenue, c'était un maillot de bain. Tout le monde avait fait en sorte que je n'ai que cette tenue à ma taille."

J'ai dû entrer sur le plateau, en larmes, avec un truc qui me cachait à peine le sexe ou les seins parce que je n'avais que ça ou mon jogging de l'après-midi.

Olivia Ruiz

à "On n'est pas couché"

Quant à l'après "Star Academy", Olivia Ruiz déplore l'absence d'accompagnement psychologique. "J'ai vu certains de mes collègues sombrer, aller dans des hôpitaux parce qu'on nous dit qu'on est formidables, mais on n'a rien fait pour être formidables, décrit-elle. C'est pas chanter un morceau le samedi soir et n'être investi dans aucun travail de prod qui justifie ce fanatisme. C'est tout ça qui me pesait."

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