Fête de la musique : "Il ne faut pas gâcher notre plaisir" de "cette résurrection", se réjouit l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie en Gironde
Alors que le gouvernement a assoupli le protocole sanitaire pour la Fête de la musique, le président de l'Umih en Gironde se félicite de cette décision. "On a envie de se retrouver, de faire la fête", explique-t-il à franceinfo.
"Il ne faut pas gâcher notre plaisir", s'est réjoui vendredi 18 juin sur franceinfo Laurent Tournier, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie en Gironde à trois jours de la Fête de la musique. Le gouvernement a autorisé l'organisation de mini-concerts dans les bars et les restaurants au moment où les Français reprennent une vie presque normale après des mois de restrictions sanitaires à cause du Covid-19. Laurent Tournier espère que le "jeune public va aider à accompagner ce retour à une vie normale" en respectant les règles, car "nous ne sommes pas sortis de l'ornière".
franceinfo : Les assouplissements pour la Fête de la musique est une bonne nouvelle pour vous ?
Laurent Tournier : Tous les espaces de liberté que nous retrouvons petit à petit sont bons à prendre et il ne faut pas gâcher notre plaisir. Accueillir, comme on l'a fait avec l'Euro les évènements sportifs ou la Fête de la musique, comme on le fait depuis des décennies maintenant avec des évènements culturels, va dans le bon sens. On ne gâche pas le plaisir de cette résurrection. On va se préparer à accueillir cette soirée en respectant l'ensemble des protocoles sanitaires et les gestes barrières, ce qu'on sait faire parfaitement dans les établissements. On demande à notre clientèle, notre jeune public, de nous aider à accompagner ce retour à une vie normale. Aujourd'hui, on est effectivement en phasage de la reprise d'activité dans une atmosphère plutôt sympa après ces sept mois de fermeture.
Vous craignez des débordements ?
Je crois qu'on est tous un peu dans le même état d'esprit. On a envie de se retrouver, de faire la fête. C'est le printemps, c'est l'été. On voit bien que maintenant, cette pandémie, je l'espère, est derrière nous parce qu'on va tous se faire vacciner. J'invite tout le monde à le faire, le jeune public et nos collaborateurs. Je lance un message. ll faut absolument que l'ensemble de nos collaborateurs dans un établissement se vaccinent. Il en va de la santé de notre profession et de la santé publique, bien évidemment, mais aussi de la santé de nos entreprises qui ont été extrêmement contraintes. Maintenant, on n'est pas encore tout à fait sortis de l'ornière. Il faut encore être vigilant et accompagner ce retour à une vie normale de la meilleure manière qui soit.
À quoi vont ressembler ces concerts ?
Il n'y a pas de concerts de rue, donc ce seront des concerts qui seront dans les établissements, soit à l'intérieur, soit sur les terrasses. Veiller à ce qu'il n'y ait pas d'attroupement de plus de dix personnes autour de ces petites animations. On va essayer d'imaginer que tout le monde va être investi du bon sens et on va essayer de rendre cette fête la moins compliquée possible parce qu'effectivement, on n'est pas tout à fait sortis de l'ornière. Nous devons être vigilants à faire en sorte que les attroupements ne soient pas propices de nouveau à une problématique de cluster. Je ne vous cache pas que ça peut être un peu schizophrénique de faire la fête sans la faire. Maintenant, on a appris à vivre avec ça depuis un an et demi. On n'est pas loin du bout du tunnel. Il ne faudrait pas tout gâcher.
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